Tony Mwaba Kazadi, ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST), a conféré, jeudi 25 janvier 2024, avec les responsables du Comité de paie des enseignants. La cérémonie a eu pour cadre son cabinet de travail. Objectif : trouver une solution définitive au retard de paiement des salaires des enseignants et des frais de fonctionnement dans les zones à accès difficile.
Comme annoncé lundi 22 janvier dans sa lettre adressée au président du Comité de suivi de la paie des fonctionnaires de l’État, le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST), le professeur Tony Mwaba Kazadi a convoqué, jeudi 25 janvier 2024, une réunion en son cabinet de travail avec les responsables du Comité de paie des enseignants. Objectif : trouver une solution définitive au retard de paiement des salaires des enseignants et des frais de fonctionnement dans les zones à accès difficile.
Au cours cette rencontre, qui a connu la participation des délégations de l’Intersyndicale des enseignants du sous-secteur, de la Banque centrale du Congo, de IFOD-Caritas (banques payeuses), de Equity BCDC, y compris l’Ordonnateur délégué du gouvernement et les proches collaborateurs du ministre, un compromis a été dégagé dans le but de trouver une solution urgente à la problématique de la paie des enseignements.
« Pour l’instant, on a essayé d’identifier le problème et les trois partenaires vont se retrouver, c’est-à-dire la Banque centrale du Congo, IFOD et Equity BCDC pour réfléchir et revenir le mardi nous donner la solution, car le problème se situe à leur niveau. Ils doivent se parler entre eux pour que la solution soit trouvée et c’est le mardi que nous tiendrons la dernière réunion pour que les pistes de solutions soient trouvées, et que la situation de l’impaiement des enseignants dans les zones qui ont été indiquées ici soit résolue », a déclaré Tony Mwaba Kazadi.
Les participants à cette réunion se sont focalisé sur les territoires de la République démocratique du Congo, touchés par le retard du paiement mensuel, notamment Bikoro, Bomongo, Ingende, Lukolela, Makanza, Budjala, Gemena, Kungu, Libenge, Monkoto, Aru, Dekese, Yakoma et Katako-Kombe. Ces échanges ont révélé les faiblesses de certains acteurs dans le processus de paie, une situation qui porte préjudice aux enseignants, avec comme conséquence : la perturbation des enseignements au détriment des élèves.
Très impliqué dans la quête d’une solution à ce problème des arriérés de salaires des enseignants, Tony Mwaba a invité les enseignants qui sont concernés par cette situation au calme, au regard de la dynamique qui vient d’être enclenchée avec toutes les parties prenantes.
« Que les enseignants soient calmes, qu’ils soient apaisés partout où il y a de retard dans la paie. La solution est en train d’être trouvée. On n’attendra pas que le mardi. Déjà la machine est en marche », a-t-il promis.
Christian Kamba