Au lendemain de leur coup de force, les membres du comité de la transition ont reçu la Fédération des entreprises gabonaises. Une manière de rassurer les investisseurs et les sociétés.
« Nous avons besoin d’être rassurés », confiaient, au lendemain du coup d’État, les patrons gabonais. C’est désormais chose faite. Après avoir reçu plus de 200 chefs d’entreprise gabonais dans l’après-midi du 31 août, les putschistes ont partagé un communiqué qui se veut rassurant.
Nous appelons « tous les cabinets ministériels et les responsables des services de l’État à assurer la reprise du travail […]. Et tenons à rassurer l’ensemble des bailleurs de fonds et des partenaires au développement, ainsi que les créanciers de l’État : toutes les dispositions seront prises afin de garantir les engagements de notre pays sur le plan extérieur et intérieur », a martelé un des porte-paroles des militaires depuis le palais présidentiel.