Le président de la Cour constitutionnelle et du Conseil Supérieur de la Magistrature, Dieudonné Kamuleta, s’engage à œuvrer pour la formation des magistrats sur les questions spécifiques liées à la protection de la faune et de la flore. C’était à l’occasion du vernissage du livre intitulé : ” La résolution des conflits écologiques en République Démocratique du Congo”. Un ouvrage du 1er Avocat général du Parquet général près le Conseil d’État, Dieudonné Tharcisse Kanyama.
C’est dans sa casquette de scientifique que Dieudonné Kamuleta Badibanga, Président de la Cour constitutionnelle et du Conseil Supérieur de la Magistrature, a pris part, samedi 16 septembre 2023 à la maison de France, au vernissage du livre intitulé : ” La résolution des conflits écologiques en République Démocratique du Congo”. Cet ouvrage du 1er Avocat général du Parquet général près le Conseil d’État, Dieudonné Tharcisse Kanyama est bien postfacé par le Président Dieudonné Kamuleta.
Dans cet ouvrage, l’auteur a reconnu la faiblesse de la vulgarisation de la législation sur la protection de la faune et de la flore. Et tous les intervenants, dont les organismes de la société civile évoluant dans le secteur de la protection de la nature, reconnaissent qu’un problème sérieux se pose dans les poursuites et l’aboutissement des dossiers Judiciaires ayant trait aux infractions liées à la délinquance contre la protection de la nature.
C’est ainsi que le Président de la Cour constitutionnelle et Président du CSM, reconnaissant le faible niveau de vulgarisation de la législation sur la question, a interpellé les acteurs du secteur à s’approprier de cet ouvrage et de continuer la sensibilisation des différents intervenants dans le combat pour la protection de la nature en RDC.
Faisant prévaloir sa qualité de Président du Conseil supérieur de la Magistrature, le Président Dieudonné Kamuleta a rappelé aux participants à ladite cérémonie son engagement à toujours faire de la formation continue des magistrats son cheval de bataille. C’est ainsi qu’il a noté qu’il est important, pour une répression efficace et effective des infractions liées à l’écologie, que les acteurs de la répression, à savoir les magistrats soient mis au parfum de l’évolution législative, et des techniques nouvelles d’enquêtes et poursuites de ces questions très techniques.
Il a aussi admis qu’avec l’évolution du monde, le magistrat congolais devrait être le premier à maîtriser le cadre normatif concernant les questions les plus pointues d’écologie qui demandent une connaissance approfondie. C’est dans ce sens qu’il a promis d’engager le bureau du Conseil Supérieur de la Magistrature qu’il dirige, à instruire le secrétariat permanent à étudier les mécanismes pour un suivi permanent de la formation de tous les magistrats sur des questions d’écologie et la protection de la nature dans son ensemble.
La cérémonie s’est terminée par le vernissage de l’ouvrage effectué par le Premier Président de la Cour de cassation en présence de plusieurs acteurs du monde judiciaire et scientifique.
La rédaction