En prévision de l’élection présidentielle du 20 décembre 2023, le président du parti politique Nouvel Élan, Adolphe Muzito a déposé samedi 30 septembre 2023, sa candidature pour ce scrutin au Bureau de Réception et Traitement des candidatures (BRTC) de la commission électorale nationale indépendante (CENI), situé dans la commune de la Gombe.
« Mes motivations sont essentielles, à savoir : libérer le Congo sur le plan tant politique, diplomatique, économique que social. C’est-à-dire engager le Congo sur la voie de sa construction et son développement de manière à ce que les Congolais vivent normalement et aient les conditions pour faire étudier son enfant et aient les conditions nécessaires pour avoir un logement approprié, travailler dans de meilleures dispositions avec une bonne rémunération qui soit digne d’un être humain », s’est justifié Adolphe Muzito, au sortir de l’entretien qu’il a eu avec le président de la CENI, Denis Kadima, comme avec d’autres postulants à cette élection présidentielle qui l’ont précédé : Augustin Matata Ponyo, Constant Mutamba, Radjabo Tebabho, Rex Kazadi et Franck Diongo.
À l’interrogation de savoir s’il est pour une candidature unique de l’opposition, le président de Nouvel Élan, qui est le 6e postulant à la Présidence de la République, s’est montré réservé relevant qu’à ce stade, il ne se voit pas aller dans ce sens.
« Est-ce qu’il y aura convergence ou pas, je suis tenté de penser que c’est très difficile. Moi je viens déployer mon programme en tant que candidat Président de la République, j’ai été élu comme Président de mon parti politique, nous allons entrer bientôt à l’université pour synthétiser notre offre politique et discuter avec les camarades candidats députés pour que nous ayons un programme de gouvernement et celui du Président de la République. Les deux programmes feront l’objet d’une synthèse, à partir de ce moment nous allons commencer à regarder dans la classe politique quelles sont les différentes visions, quels sont les différents programmes et voir quelles sont les synthèses plausibles avant et après les élections », a-t-il argumenté.
CK