Une région plongée dans une guerre dégoûtante
Sans soleil à chaque aube, sans joie, sans fleurs
Arrosé de larmes amères et de sang abondant
Sans chansons d’amour, sans enfants insouciants.
Partout, les cadavres horriblement dispersés
Sans jambes, sans mains, sans corps, sans tête
Les maisons blessées se sont effondrées
Et les pigeons nulle part dans la coupole céleste.
Caravanes de réfugiés sans destination claire
Et dans l’air mélancolique avec les bombes volant
Ils quittent leur patrie bien-aimée dans la peur
Et sur le mât le drapeau, déchiré et sanglant.
Des rêves enfouis dans une boue diffusible
Et les cœurs brisés en mille morceaux
Des visages lacérés par une douleur indescriptible
Et autour, c’est la Mort avec ses foutus chevaux.
Victimes dans ce monde injuste et malhonnête
Ce sont toujours des gens bons et innocents
Qui dégagent par leur âme une belle odeur
Soit-il sont Palestiniens, soit Israéliens.
Ô Palestine, notre âme est pleine d’amertume
Pour cette terrible tragédie et grande sauvagerie
Notre planète sombre dans l’obscurité épaisse
Et à nos yeux, la colère et la tristesse.
Isidoros Karderinis