Dans une correspondance publiée, jeudi 26 octobre 2023, la Cour constitutionnelle annonce qu’elle va se réunir, ce vendredi 27 octobre 2023, pour examiner les lettres de multiples plaintes d’invalidation des candidats à la présidentielle de 20 décembre 2023.
Cette grand instance judiciaire de la République démocratique du Congo fait savoir qu’elle va traiter les contentieux électoraux liés aux différentes candidatures, mais également étudier les différentes raisons pour lesquelles les plaintes ont été déposées.
Pour ce faire, elle fait appel à M. Junior Tshivuadi pour sa lettre déposée, remettant en cause la nationalité de l’opposant Moïse Katumbi, président de l’Ensemble pour la République, pour laquelle il ne peut se représenter à la présidentielle. Ce requérant l’accuse d’avoir une nationalité étrangère, mais également le charge d’un contentieux professionnel, qui les mettrait en partie.
Le deuxième contentieux concerne l’opposant Seth Kikuni, qui, lui, plaide pour l’invalidation de la candidature de Félix Tshisekedi à la présidentielle en défaut de qualité et faux nom. D’après lui, pendant l’élection présidentielle de 2018, Félix-Antoine Tshisekedi s’était présenté sous le nom de Tshisekedi Tshilombo Félix. Alors que, pour la prochaine présidentielle, il a soumis sa candidature sous une autre identité, Tshisekedi Tshilombo Félix-Antoine, ce qui mette en cause sa crédibilité.
Le troisième cas est celui impliquant le candidat à la présidentielle Noël Tshiani, qui remet en question la nationalité du président de l’Ensemble pour la République. L’auteur de la proposition de loi sur la “congolité” a toujours pointé du doigt le défaut d’appartenance à la nationalité congolaise de l’ancien gouverneur de l’ex-province de Katanga.
Ce foisonnement des plaintes pour les invalidations des candidatures à la présidentielle intervient après que la Commission électorale nationale indépendante a traité et retenu les 24 candidatures à la présidentielle de 20 décembre prochain.
Jean-Baptiste Leni