La Cour constitutionnelle a pris en délibéré, au cours de son audience publique convoquée, ce vendredi 27 octobre pour examiner les contentieux des candidatures à la présidentielle, la requête du candidat Seth Kikuni, qui est en même temps requérant contre la candidature du Président sortant, Félix Tshisekedi.
Les avocats de Seth Kikuni contestent la candidature de Félix Tshisekedi. Il demande à la Cour de disqualifier la candidature du président actuel, alléguant un défaut de qualité. Car pour eux, il est impossible pour M. Félix Tshisekedi d’avoir deux noms. Le fait qu’il s’était présenté à 2018 sous le nom de Tshisekedi Tshilombo Felix, et de se présenter à l’élection de 2023 sous un autre nom, à savoir Tshisekedi Tshilombo Félix Antoine remet en question sa candidature.
Selon maître Niko Mayengele, ce changement de nom viole l’article 5 et 6 de code de la famille sur l’immuabilité de nom, c’est-à-dire personne ne peut changer son nom, ne peut en intervertir l’ordre ou en modifier.
Par ailleurs, Seth Kikuni affirme disposer de toutes les preuves pouvant remettre l’accusé devant le fait.
En réaction, Maître Tshilubayi Jean-Claude, l’un des avocats défendant la cause de Félix Tshisekedi estime que les propos du camp adverse sont des insinuations pures et simples. Il appelle l’opinion publique à donner de la chance à la cour de rendre son arrêt dans cette affaire. L’avocat de la défense atteste que le nom de son client repris pour la candidature est juridiquement connu, car c’est le nom même qui figure sur son acte de naissance.
Pour rappel, le suspense va encore durer pour savoir qui des 24 prétendants retenus provisoirement par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) seront confirmés pour la ligne de départ vers le Palais de la nation en décembre 2023. Le président de la Cour constitutionnelle a annoncé que la cour va se prononcer pour tous les dossiers à l’audience de lundi 30 octobre.
Infos27.cd