Dans un communiqué publié le lundi 13 novembre, la Synergie des missions d’observation électorale (Symocel), une structure d’observation des élections en République démocratique du Congo (RDC), demande à la Commission électorale nationale indépendante (Céni) de se concentrer sur la restauration de la confiance entre les parties prenantes aux élections générales du 20 décembre prochain.
La Symocel critique le format actuel des concertations organisées par la centrale électorale, le qualifiant de “publicitaire”, et appelle la Céni à aborder les principales préoccupations des parties prenantes aux prochaines élections. Elle souligne que la Céni devrait profiter de ces cadres de concertation pour atteindre les objectifs d’un processus électoral réussi, en publiant l’ordre du jour de chaque concertation et en écoutant les préoccupations de toutes les parties invitées.
La Symocel insiste sur le fait que le cadre de concertation devrait servir de canal de résolution concertée des problèmes pour renforcer la crédibilité, le consensus et l’inclusion des parties prenantes dans la gestion du processus et des opérations. Elle encourage la Céni à adopter cette approche.
En tant que mission d’observation électorale, la Symocel a pour mandat d’observer et d’analyser l’ensemble du processus électoral afin d’en réaliser une évaluation impartiale, neutre et objective. Les concertations avec les parties prenantes aux élections, lancées lundi avec les candidats à la présidence, se poursuivent ce mardi 14 novembre entre la Céni, les partis politiques et les regroupements politiques.
La rédaction