La deuxième audience dans l’affaire opposant le Parti Alliance des Démocrates pour une Nouvelle République (ADN) à la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) s’est tenue ce mercredi 06 décembre au tribunal des grandes instances de Kinshasa Gombe. Lors de l’appel de la cause, les représentants des deux parties ont exprimé leurs positions par le biais de leurs avocats respectifs. La CENI a demandé un report de l’audience jusqu’au 20 décembre 2023 afin de pouvoir répondre aux documents déposés par l’ADN.
Par ailleurs, le parti de l’opposant Patrick Civava a fait valoir devant le tribunal que le 20 décembre 2023 est censé être le jour du scrutin, et selon la loi, un jour férié est requis pour la tenue des élections, programmées soit un dimanche, soit un jour férié. Face à cette divergence d’interprétation, le tribunal a tranché en faveur de la demande de remise formulée par la CENI. Il a estimé que, jusqu’à preuve du contraire, le mercredi 20 décembre 2023 n’est pas considéré comme un jour férié.
En fin de compte, l’affaire a été renvoyée au mercredi 20 décembre 2023, date à laquelle la CENI aura l’opportunité de réagir aux pièces déposées par l’ADN. Ce rebondissement souligne l’importance cruciale du calendrier électoral dans le déroulement de cette affaire judiciaire.
Cette décision du tribunal a suscité des débats et des interrogations quant à la date du scrutin. Certains s’interrogent sur la possibilité de tenir les élections un mercredi, tandis que d’autres soulignent l’importance de respecter la législation en matière de jours fériés pour garantir un processus électoral transparent et équitable.
L’évolution de cette affaire reste donc étroitement liée au calendrier électoral et à la manière dont les différentes parties impliquées y réagiront. La suite des événements sera suivie de près par les acteurs politiques et la population congolaise, dans l’attente d’une résolution juste et équitable.
Franck YENGA