La République Démocratique du Congo (RDC) et le Ghana bénéficient d’une enveloppe de 3 milliards de dollars du fonds vert pour le climat, avec le soutien des États-Unis dans le cadre du lancement de leur programme de la nouvelle économie du climat. Cet accompagnement des États-Unis fait suite à celui de 2015 à Paris, où plusieurs pays s’étaient engagés à maintenir la hausse du réchauffement climatique à 1,5 °C, un objectif qui semble difficile à atteindre, étant donné que les experts rapportent une hausse de 1,4 °C à ce jour.
Par ailleurs, la vice-présidente des États-Unis, Mme Kamala Harris, a annoncé une enveloppe de 568 millions de dollars pour soutenir un nouveau projet collaboratif sur la chaîne d’approvisionnement en énergie propre. Les États-Unis se sont également engagés à mobiliser 9 milliards de dollars dans le cadre de la mission d’innovation agricole (AIM) pour le climat, à financer à hauteur de 10 millions de dollars la mise en place du fonds vert pour le climat, et à lancer des programmes nationaux de nouvelle économie climatique pour le Ghana résilient et la RDC pour les forêts, en collaboration avec des partenaires gouvernementaux, philanthropiques et du secteur privé.
Ces engagements ont été pris lors de la COP28 à Dubaï. Le Fonds vert pour le climat (FVC), fruit d’un consensus réunissant 194 gouvernements et lancé fin 2011, vise à limiter ou réduire les émissions de gaz à effet de serre dans les pays en développement et à aider les communautés vulnérables à s’adapter aux impacts des changements climatiques.
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