Le candidat à la présidence de la République, numéro 24, a fait cette déclaration devant un parterre de journalistes lors d’une conférence de presse à Bukavu le vendredi 15 décembre, au lendemain de son arrivée dans le Sud-Kivu.
Avec audace, il affirme qu’il ira aux élections en homme libre, sans chercher à se désister pour se rallier à un autre ténor de l’opposition ou à un autre candidat.
Pour l’ancien Premier Ministre, Adolphe Muzito, aucun candidat de l’opposition ne correspond à sa vision pour le Congo. C’est pourquoi, il se dit prêt à aller jusqu’au bout de sa campagne électorale sans coalition, ni renoncement à sa candidature à quelques jours du vote prévu le 20 décembre prochain.
Il est attaché à son projet de société pour les dix prochaines années, chiffré à 300 milliards de dollars. S’il est élu, Muzito envisage de se concentrer sur la sécurité et la défense. Il prévoit également de s’attaquer aux chantiers d’infrastructures routières, dont le pays accuse déjà un retard de cinquante ans, selon ses dires.
“La RDC a un retard de plus d’un demi-siècle en matière de développement. Depuis 1960, voire même avant, nous n’avons pas construit de routes. Léopold II et la Belgique ont construit de petits sentiers ou des routes en terre battue, qui répondaient aux besoins de l’époque, alors que nous n’étions que 9 millions. Le pays a besoin de 20 à 30 ans pour sa construction. Je pense qu’en 10 ans, nous pouvons achever la construction de nos routes”, a-t-il ajouté.
Le président du parti politique Nouvel Élan poursuit sa tournée au Sud-Kivu. Confiant dans sa victoire aux élections présidentielles, il demande à la population de voter pour lui afin de changer le visage du Congo, un pays appelé à émerger.
Badibanga Poivre d’Arvor