Mercredi dernier, une tragédie a frappé la République démocratique du Congo (RDC) lorsque le groupe terroriste M23, en collaboration avec l’armée rwandaise, a massacré cinq civils dans le village de Kazuba à Bukombo, situé dans la province du Nord-Kivu, à l’est du pays. Cette attaque meurtrière a eu lieu seulement deux jours après que le même groupe ait bombardé un site où se trouvaient des déplacés congolais fuyant les violences, d’après des sources locales.
Les civils innocents continuent d’être victimes des violences perpétrées par des groupes armés, soulignant ainsi l’urgence d’agir pour rétablir la sécurité et protéger les populations vulnérables.
Le groupe M23 est connu pour ses activités terroristes dans la région, et cette nouvelle attaque met en évidence la persistance de la violence armée et de l’instabilité dans l’est de la RDC.
La collaboration présumée avec l’armée rwandaise soulève également des inquiétudes quant à la situation transfrontalière et à la nécessité d’une coopération régionale pour mettre fin à ces actes de violence.
Cette tragédie rappelle la nécessité d’une action collective pour mettre fin à la violence armée en RDC et pour protéger les droits fondamentaux des civils qui continuent de souffrir des conséquences de ces conflits.
Il est important de noter que l’ONGDH CVAR a condamné cet acte de vandalisme et appelle le gouvernement congolais à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité de la population de Rutshuru et Masisi.
Franck YENGA