L’élu d’Idiofa et candidat député national aux élections du 20 décembre livre ses impressions sur le processus électoral de cette année, ses acteurs ainsi que la thématique utilisée par les candidats à la présidence.
Que pensez-vous de la Commission électorale nationale indépendante dirigée par Denis Kadima ?
“On peut dire beaucoup de choses, mais je tiens à féliciter Denis Kadima. Je l’ai suivi depuis qu’il a pris ses fonctions à la tête de la CENI. Malgré un départ tardif, il a su récupérer un certain nombre d’éléments, s’adapter aux prérequis et aux acquis laissés par ses prédécesseurs, et faire avancer le processus sans trop de critiques ni d’éviction des éléments qu’il a trouvés, tout en les améliorant. Aujourd’hui, nous avons pu aller aux élections.”
Comment avez-vous jugé le message utilisé par certains candidats à la présidence lors des élections du 20 décembre ?
“Le thème du candidat numéro 20 était la continuité. Il a reconnu tous les problèmes rencontrés par les Congolais, avoué les défaillances de la gouvernance, et promis d’avoir la capacité de les corriger, de les résoudre, pour le bien-être de la population congolaise. La population a compris, c’est pourquoi elle lui a fait confiance. D’un autre côté, la thématique des autres candidats était défensive. Ils n’ont pas apporté de solutions aux problèmes des Congolais, en plus, ils sont partis dans toutes les directions.”
Peut-on dire aujourd’hui que Kadima a été à la hauteur ?
“Dans l’ensemble, je pense que Denis Kadima a été vraiment à la hauteur. Avec le centre Bosolo, il a démystifié la CENI, qui aurait dû avoir des chaînes à gauche et à droite. Je tiens à saluer Denis Kadima, mais qu’il prenne en compte toutes ces observations.”
Propos recueillis par C. Ilunga