Dans la province du Nord-Kivu, des mouvements citoyens s’opposent à la décision prise par les autorités de Goma interdisant la circulation des moto-taxis dans cette ville à partir de 18 heures, pour y lutter contre la criminalité.
Les autorités de la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, ont pris la décision d’interdire la circulation des motos-taxis à partir de 18h en raison de l’augmentation alarmante de la criminalité dans la région. Cette mesure vise à renforcer la sécurité et à lutter contre les actes criminels qui ont affecté la ville ces derniers temps.
Cependant, le collectif des mouvements citoyens s’oppose à cette décision. Ils estiment que cette mesure affectera négativement le niveau de vie de la population et demandent aux autorités urbaines de revoir leur décision.
Le collectif exhorte également les autorités à mettre en place d’autres stratégies efficaces pour lutter contre l’insécurité à Goma et dans ses environs.
Cette structure encourage, par ailleurs,
les autorités à travailler en étroite collaboration avec la Société civile et les communautés locales pour peaufiner des stratégies de sécurité inclusives et efficaces.
Franck YENGA