Les événements se sont rapidement enchaînés dans l’affaire des candidats dont les suffrages ont été annulés par la Commission électorale nationale indépendante (Céni) en raison de fraudes, violences et bourrages d’urnes qui ont perturbé les quatre scrutins de décembre 2023 en République démocratique du Congo. La justice, qui est intervenue, entend aller jusqu’au bout pour soutenir le courage inédit de la Céni. Ainsi, ceux qui, par le passé, pouvaient se targuer d’être intouchables, comprennent que tout a changé.
Les 82 candidats concernés sont déjà interdits de quitter le territoire national, et le gouvernement va plus loin en suspendant trois gouverneurs de provinces concernés dans cette affaire. Il s’agit des gouverneurs de provinces de Kinshasa, de l’Équateur et de Mongala. Ils sont ainsi interdits d’engager leurs entités en attendant l’élection de nouveaux dirigeants, selon un document signé par le vice-ministre de l’Intérieur, Jean-Claude Molipe. Désormais, ce sont les vice-gouverneurs qui assurent l’intérim.
Plus rien ne sera comme avant en République démocratique du Congo, où des efforts considérables sont déployés pour restaurer les valeurs au sein de la société. Les mesures prises jusqu’à présent à la suite de l’affaire de 82 candidats, dont les suffrages ont été annulés par la Commission électorale nationale indépendante (Céni) en raison de fraudes, violences et bourrages d’urnes, envoient un signal fort. Jamais de telles actions n’avaient été prises lors des cycles électoraux précédents, malgré des dérapages similaires. Pour les 82 candidats présumés fraudeurs, les autorités publiques ne relâchent pas la pression pour que rien n’entrave l’action de la justice.
C’est dans ce cadre que les gouverneurs de Kinshasa, de l’Équateur et de Mongala, concernés par l’annulation de leurs suffrages par la Commission électorale nationale indépendante (Céni), sont désormais interdits d’engager leurs entités en attendant l’élection de nouveaux dirigeants, selon un document signé par le vice-ministre de l’Intérieur, Jean-Claude Molipe. Désormais, les vice-gouverneurs assurent l’intérim. Cette suspension vise à ” ne pas perturber l’administration et le fonctionnement des entités ” dirigées par ces gouverneurs accusés.
Pour rappel, la Céni a mis en avant des fraudes, des actes de vandalisme, des intimidations d’électeurs et des utilisations illégales de machines de vote pour justifier l’annulation totale des suffrages dans deux circonscriptions, ainsi que des votes pour 82 candidats, dont plusieurs personnalités telles que Antoinette Kipulu Kabenga, ministre de la Formation professionnelle, Didier Mazenga Mukanzu, ministre du Toursime, et Nana Manuanina Kihimba, ministre déléguée auprès du président Tshisekedi, ainsi que quatre gouverneurs de provinces, dont celui de la province de Kinshasa, Gentiny Ngobila.
Infos27