La population de la Grande Orientale attend voir la Route Nationale 4,, reliant Kisangani ( Tshopo) à Bunia (Ituri), se trouvant en état de délabrement très avancé être réhabilité, sous le second mandat du président de la République Félix-Antoine Tshisekedi.
En effet, la Route Nationale numéro 4 (RN4), reliant Kisangani à Bunia sur plus de 600 km, a longtemps été un axe commercial vital pour la République démocratique du Congo. Cependant, faute d’entretien dû au manque de volonté politique et à l’insécurité, elle a subi une dégradation avancée.
Bien que des efforts de réhabilitation aient été entrepris en 2009, le financement a depuis pris fin, laissant la route dans un état de délabrement très avancé.
La dégradation de la RN4 a eu un impact significatif sur les activités économiques, en particulier dans le Grand Nord. Les transporteurs doivent désormais faire face à des défis considérables, tels que des bourbiers, rendant la circulation difficile et augmentant les risques pour la sécurité des marchandises et des personnes. Les pertes économiques engendrées par cette situation ont touché divers secteurs, y compris des sociétés telles que la Bralima, dont les opérations dépendent en grande partie de cette région.
Malgré cela, la RN4 n’est curieusement pas incluse dans le programme d’action du gouvernement actuel. Cependant, un accord avait été signé en 2020 avec un consortium chinois en vue de l’asphaltage de cette route.
Selon certains opérateurs économiques, il revient au gouvernement central de réviser sa politique de réhabilitation des infrastructures de base, en priorisant la RN4 en raison de son importance stratégique pour plusieurs provinces de l’Est du pays.
Alors que la République démocratique du Congo s’engage dans la Zone de Libre Échange Continentale Africaine (ZLECAF), ratifiée le 22 janvier 2021, il est impératif de réhabiliter rapidement les infrastructures et de sécuriser les provinces frontalières pour garantir le succès de cet accord historique de l’Union africaine.
La population de cette région attend avec impatience que le président Félix Tshisekedi prenne des mesures pour résoudre ce problème, afin de permettre des déplacements plus sûrs et de booster les activités économiques dans cette partie du pays.
Franck YENGA