RDC-Tanzanie, le duel prendra naturellement les allures d’une finale. Avec 2 points dans son escarcelle à la suite de deux précieux nuls obtenus lors des deux premières journées, une victoire est obligatoire pour Sébastien Desabre et ses poulains afin d’espérer continuer leur aventure au pays des Éléphants. Ceci imposerait à leurs chers voisins de l’autre rive (les Congolais de Brazzaville) la surveillance du fleuve, comme l’a bien souligné l’humoriste kinois, Herman Amisi, alias Dady, dans sa blague qui fait le buzz actuellement sur les réseaux sociaux.
Loin d’être une moquerie de l’absence des Diables rouges du Congo à la 34e édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) en Côte d’Ivoire, c’est plutôt un rapprochement entre les deux Congo qui s’impose, le Grand et le petit. Le petit est obligé de supporter le Grand qui représente ipso facto les deux Congo. Ainsi, face aux Tanzaniens, Chancel Mbemba, Théo Bongonda, Cédric Bakambu et leurs coéquipiers ont donc intérêt à bien faire les choses pour laisser le plus longtemps possible la surveillance du fleuve aux chers voisins de l’autre rive qui se montrent déjà disciplinés avec les lampes au bord du fleuve Congo, en vue de le surveiller suivant le programme des horaires bien établis, à savoir lundi les Vilis, mardi les Bémbés, mercredi les Laris, jeudi les Tékés, vendredi les Mbochis, samedi les Punu et les Makoua et le dimanche est réservé à la diaspora.
Au fond, le duel RDC-Tanzanie donne également lieu au derby du fleuve RDC-Congo Brazza, mais cette fois-ci sur le terrain de l’humour. Brazzaville et Kinshasa entretiennent une rivalité réciproque depuis la CAN Guinée équatoriale 2016, lorsque les Léopards avaient infligé une défaite de 4 à 2 aux Diables rouges.
PM