« Depuis le début de l’année, neuf personnes en moyenne ont été tuées par jour en République démocratique du Congo par les membres de groupes armés », a déclaré lundi 9 octobre la cheffe de la MONUSCO, Bintou Keita, au Conseil des droits de l’Homme de l’ONU.
Lors de son intervention au Dialogue interactif renforcé sur la situation des droits de l’Homme en République démocratique du Congo, Bintou Keita, a affirmé : « La situation des droits de l’Homme reste affectée par la violence armée dans les provinces de l’Ituri, du Mai-Ndombe, Kwilu, Kwango, Kongo Central, Kinshasa et du Nord-Kivu et Sud-Kivu et par l’augmentation graduelle des tensions politiques, alors que le pays se prépare pour les élections en décembre 2023. Les atteintes aux droits de l’homme dans les zones en conflit ont causé un nombre croissant de victimes et exacerbent les inégalités sociales ».
Par ailleurs, Bintou Keita a condamné l’escalade de violence entre » les groupes armés alliés du Gouvernement et le M23 » dans le Masisi depuis dix jours et qui a causé plus de 84 000 déplacés internes. Selon la cheffe de la MONUSCO, la mise en œuvre de la feuille de route de Luanda est la seule issue possible de ce conflit.
La Rédaction