Les autorités congolaises ont échangé, mardi, 23 janvier 2024, avec les membres des institutions d’appui, notamment la Fédération des entreprises du Congo (Fec) et l’autorité de régulation de la sous-traitance.
Leurs échanges ont porté essentiellement sur les possibilités d’extension de la sous-traitance dans toutes les vingt-six (26) provinces de la République démocratique du Congo.
L’assise a été conduite par Désiré M’Zinga, ministre de l’ Entrepreneuriat, Petites et Moyennes entreprises.
« Nous avons eu des échanges avec la délégation de la Fédération des entreprises du Congo (FEC) et l’autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé autour de la loi de la sous-traitance déjà en application dans certaines provinces de la RDC en son extension dans les autres provinces où elle n’est pas encore appliquée », a -t-il expliqué à la presse.
Pour le ministre Désiré M’Zinga, le rôle que jouent les petites et moyennes entreprises en RDC est fondamental dans les économies du pays, en vue de propulser son développement.
Il a souligné également que ces échanges fructueux portant sur l’extension de la sous-traitance en provinces, dans le secteur de petites et moyennes entreprises, s’inscrivent dans la vision du président de la République, celle consistant à créer des millionnaires congolais et les emplois aux jeunes, comme prévu dans l’un de ses six piliers du développement de la République démocratique du Congo.
Pour le ministre Désiré M’Zinga, il est nécessaire de promouvoir le secteur de sous-traitance au Congo, en vue de favoriser l’entrepreneuriat aux jeunes congolais
« En RDC, ce secteur est aussi en essor avec plusieurs PME et Start-up mais plusieurs entreprises congolaises de la catégorie se retrouvent sur le carreau pendant que celles des étrangers bénéficient d’un accès au marché dans certaines provinces du pays » a-t-il déclaré.
Rappelons que le secteur de la sous-traitance en République démocratique du Congo est réglementé par la loi nº17/001 du 8 février 2017. Sa création a été faite par le fait que les entreprises étrangères entravent les activités des entreprises locales congolaises, majoritairement constituées des capitaux de petites et moyennes entreprises. Mais, cela occasionne un manque à gagner au Trésor public, et ne favorise pas la promotion de l’emploi des Congolais et gène l’émergence de l’expertise nationale.
Par ailleurs, il a fait savoir que la sous-traitance est un contrat par lequel une entreprise demande à une autre de réaliser tout ou une partie de ce que l’entreprise cliente devait réaliser et fournir à sa propre clientèle.
Jean-Baptiste Leni