L’agression rwandaise par le truchement des terroristes du M23-RDF au Nord-Kivu a été de nouveau dénoncée avec un caractère révoltant et purement patriotique par les Congolais lors du match de demi-finale entre les Léopards de la RDC et les Éléphants de la Côte d’Ivoire, une rencontre soldée par un but à zéro en faveur des Ivoiriens.
Par un geste symbolique, “main couvrant la bouche et doigt pointé à la tête formant le revolver”, les Congolais ont lancé un message à la communauté internationale pour qu’elle cesse son indifférence face à ce qui se passe dans l’Est de la RDC. Ils soulignent que l’intervention de l’Occident est visible dans des situations telles que l’Ukraine face à la Russie et Israël face au Hamas. Le geste de la main à la bouche démontre le silence complice, tandis que le doigt à la tête symbolise la menace permanente des terroristes subie par le peuple congolais.
Bien que déterminés à voir leur nation se qualifier en finale et à apporter un soutien ferme et chaleureux pendant ce choc, les Congolais n’ont pas cessé, du début jusqu’à la fin du match, de manifester leur dénonciation. Les attaques injustes, illégitimes et terroristes ne font qu’augmenter, quittant les périphéries pour atteindre Goma, la capitale du Nord-Kivu.
Cependant, les caméras n’ont pas porté attention aux revendications des Congolais. À aucun moment, les SOS congolais dans les tribunes n’ont été mis en avant. Les banderoles, les papiers, les déguisements et les autres signes de détresse n’ont jamais été visualisés à l’écran géant, à l’exception des joueurs pendant l’hymne national (moment impératif).
De loin, les Congolais ne se sont pas sentis soutenus par la communauté africaine, ont déclaré plusieurs supporters congolais depuis Kinshasa.
Pour rappel, les Léopards de la RDC disputeront le match de classement contre les Bafana Bafana d’Afrique du Sud ce samedi 10 février au stade de la paix à Bouaké.
Rhollie Ronsard Nsamuanzambi