Le banditisme urbain dans la ville de Kinshasa, dit phénomène kuluna, notamment dans le quartier de Mikondo, dans la commune de Kimbanseke, ne faiblit pas. Pour juguler le phénomène dans la ville capitale, le commissaire divisionnaire adjoint Mbula Kilimbalimba Blaise, commandant de la police, ville de Kinshasa, promet de rendre partout va se signaler des cas d’insécurité, pour rétablir l’ordre, la paix et la tranquilité.
Le phénomène kidnapping revient dans la ville de Kinshasa, avez-vous déjà pensé aux stratégies pour mettre fin à ce phénomène ?
Le phénomène kidnapping, oui par rumeur. Vous savez que le plus souvent les rumeurs gagnent du terrain sur la réalité. Des rumeurs qui peuvent être considérées comme de faux bruits, parfois une réalité, mais le plus des faits non vérifiables parce que, aujourd’hui, nous avons plusieurs cas de personnes supposées kidnappées. Mais, en effet, quand vous entrez là-dedans, surtout si ce sont des jeunes filles. Elles ont découché deux ou trois jours et se font payer de l’argent. Mais comme des réseaux sociaux sont là, pour revenir à la maison et éviter la punition des parents, elles mettent sur la toile une vidéo dans laquelle elle dit qu’elle a été kidnappée pendant trois ou quatre jours. C’est parmi les cas. Je vous parle des rumeurs. Ce n’est pas que les kidnappings n’existent pas. Même en son temps, les kidnappings existaient, mais c’était des cas isolés. Des Kidnappings, au sens où les avons connus, avec le phénomène Kaba-Kaba, organisés de cette manière-là, ça n’existe plus. Les kidnappings organisés de manière Kaba-Kaba n’existent plus. Il peut y avoir des cas isolés sur lesquels nous sommes en train de travailler. Et les cas dénichés sont directement transmis à qui de droit.
La consommation de la drogue et du chanvre est devenue monnaie courante à Kinshasa. Les policiers sont parfois mêlés aux jeunes gens du quartier. Comment mettre fin à cette pratique ?
La consommation de la drogue, chanvre à fumer, ce sont des produits toxiques déconseillés à toute la population, pas seulement aux policiers, mais à la population entière. Même sur la cigarette, le fabricant prend précaution de mentionner que c’est préjudiciable à la santé. Côté police, nous allons faire notre travailler, nous allons multiplier des causeries morales pour démontrer les effets négatifs de ces substances, notamment la drogue et chanvre à fumer par rapport aux conséquences sanitaires, parce que nuisibles trop souvent à la santé et par rapport aux méfais, nous allons multiplier des causeries morales pour réduire la consommation de ces stupéfiants.
Le quartier Mikonda dans la commune de Kimbanseke, la population a abandonné les habitations au regard de l’ampleur qu’a pris le phénomène kuluna ?
La sécurité est une notion complexe. Kimbanseke est un des quartiers dans une commune parmi les 24 que compte la ville de Kinshasa. Lorsque cela est arrivé, c’est-à-dire ces kuluna se sont manifestés, en s’attaquant à tout le monde, il y a eu la réaction de la police. Notre Groupe d’intervention situé à Kinshasa-Est, notamment à Badara est allé intervenir farouchement. Et parmi ces brigands qui sont déjà en prison, il y a ces kuluna qui sont allés s’attaquer aux hôpitaux et aux paisibles. Et par peur qu’ils soient terrorisés, un mouvement, un déplacement qui n’a pas duré longtemps de la population s’est effectué. Mais lorsque la police a pris le contrôle de la situation, tout le monde est rentré chez lui. Celui qui n’y est pas encore, c’est peut-être qu’il est parti pour un long voyage, mais il va rentrer chez lui. Et nous rassurons la population qu’il peut rentrer chez lui paisiblement. Partout où l’insécurité va se déclarer, nous allons nous y rendre pour rétablir l’ordre, la paix et la tranquillité.
Propos recueillis par St Augustin K.