Sensibilisation, technologie dans la passation du concours et prix, voilà autant de contributions que la fondation Vodacom Congo compte apporter dans l’organisation du premier concours des mathématiques en faveur des filles de la ville de Kinshasa. Organisé par l’organisation non gouvernementale, Ligue de la Zone Afrique pour la Défense des droits des enfants et élèves (Lizadeel) en partenariat avec le ministère de Genre, Famille et Enfant, ainsi que celui de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST), ce concours est étalé sur une période de 8 mois, soit de septembre 2023 au mois d’avril 2024. Il a pour objectif de lutter contre les inégalités de genre à travers la promotion des sciences mathématiques chez les jeunes filles des écoles secondaires de la capitale, Kinshasa en République démocratique du Congo (RDC).
La Ligue de la Zone Afrique pour la Défense des droits des enfants et élèves (Lizadeel) a organisé, en partenariat avec le ministère du Genre, Famille et Enfant, et celui de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST), un premier concours en faveur des écolières de la ville de Kinshasa, lundi 13 février 2024, au secrétariat au ministère de Genre, Famille et Enfant. C’était une occasion pour Jessica Mputu, la chargée des programmes, liés principalement à l’éducation et santé au sein de la fondation Vodacom Congo, d’expliquer l’apport de son association à but lucratif dans l’organisation de ce premier concours des mathématiques.
Selon Jessica Mputu, l’acceptation de la demande de la Lizadeel d’accompagner son projet auprès de la fondation Vodacom Congo est poussé son fort intérêt.
Travail dans quatre secteurs
« Parce que nous travaillons principalement dans quatre secteurs : l’éducation, la santé, le bien-être et l’autonomisation de la femme », a-t-elle argumenté en présence de la secrétaire général au ministère de genre, famille et enfants, Esther Kamuanya, la coordonnatrice de la Lizadeel, Esther Kayembe, quelques enseignants de diverses écoles de la capitale réunis dans la salle ainsi que les inspecteurs généraux de l’EPST.
En ce qui concerne l’apport de la fondation Vodacom Congo dans ce concours de Lizadeel, elle a expliqué qu’il se situe à trois aspects notamment : la sensibilisation, la technologie dans la passation du concours et prix.
Parlant de la sensibilisation, Jessica Mputu a indiqué que la fondation Vodacom va aider à toute sensibilisation pour atteindre un plus large public pas seulement ici à Kinshasa mais aussi dans toute la RDC, afin que le programme de lutte contre les inégalités soit connu.
« Nous allons être focus sur la sensibilisation par des SMS, des publications sur les réseaux sociaux, par des émissions télévisées et radiophoniques. Donc tout ce qui concerne l’aspect sensibilisation sera ouvert », a-t-elle promis.
En ce qui concerne l’aspect de la passation du concours en soi, la gérante des programmes éducatifs et sanitaires au sein de la fondation Vodacom Congo s’est exprimée en ces termes : « Nous avons parlé de la technologie, il est de coutume on en a discuté avec Mme Esther le concours allait se passer par des papiers et que les professeurs allaient avoir plusieurs copies à corriger, il fallait vraiment toute une coordination pour cela. Et nous avec la technologie, nous avons voulu simplifier le processus de passation des tests en mettant à la disposition de la Lizabell pour l’organisation du concours, une plateforme qui fera que le test puisse se passer d’une manière simultanée pour toutes les filles et qu’au même moment les professeurs puissent avoir les résultats. Donc tout type de question sera placé sans la plateforme et la jeune fille qui va passer le test ne va que cliquer et le professeur aura le résultat tout comme elle directement en cliquant sur la dernière réponse. Cela va nous aider en temps et dans le volume de travail », a-t-elle expliqué.
Avant de conclure son speech, Jessica Mputu a évoqué le tout dernier apport : le prix à gagner.
« Les gagnantes du concours auront des cadeaux personnalisés (ordinateur, téléphone, etc.) comme cela a été dit par Mme Esther, mais la fondation a voulu mettre l’accent sur l’environnement des jeunes filles c.à.d. que les cinq premières gagnantes auront des matériels qui vont leur permettre de continuer à développer leurs intérêts qu’elles ont pour la mathématique. Les autres auront toujours dans le même élan, des dispositifs, des moyens de continuer à évoluer dans les mathématiques. Et le troisième groupe donc les 200 filles, pour n’est pas les décourager, nous allons mettre en place l’environnement qu’elles puissent se déployer pour maintenir l’intérêt qu’elles ont pour les mathématiques avec des mentors qui seront là pour les encourager », a dit Jessica Mputu.
Christian Kamba