Au total, 80 000 enfants meurent d’un cancer, à travers le monde, chaque année, telle est la sonnette d’alarme tirée par l’organisation Mondiale de la Santé (OMS), en marge de la Journée Mondiale célébrée, chaque le 15 février, pour sensibiliser la communauté internationale à cette maladie.
Les pays de la planète célèbrent, ce jeudi 15 février, la Journée Mondiale de la lutte contre le cancer de l’enfant.
Selon les statistiques publiées par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), 80 000 enfants décèdent d’un cancer dans le monde, chaque année.
« Tout le monde se souvient du 14 février (journée de la Saint Valentin), mais… Seulement 5% savent que le 15 février est la Journée mondiale de la lutte contre le cancer infantile ! »
Instaurée en 2002, la Journée Mondiale de la lutte contre le cancer de l’enfant est célébrée chaque le 15 février de l’année, une occasion de sensibiliser son entourage sur cette maladie qui atteint plus de 163 000 enfants entre 0 et 15 ans et 80 000 d’entre eux succombent
En effet, au niveau mondial, plus de 163 000 cas de cancers sont enregistrés annuellement chez les enfants entre 0 et 15 ans et 80 000 qui en décèdent, avec une grande hétérogénéité, selon les pays et les niveaux de développement.
En Afrique, les taux de mortalité avoisinent les 60% tandis qu’en Amérique du Nord, l’on se situe aujourd’hui à moins de 15%.
Enjeu de trouver de nouveaux traitements
Les cancers de l’enfant représentent 1 à 2% des cancers et restent donc une maladie rare, dont les causses sont difficiles à identifier. Aujourd’hui, ce sont en moyenne 4 enfants sur 5 qui guérissent du cancer et tout l’enjeu reste de trouver de nouveaux traitements pour guérir ce 5ème enfant, tout en limitant les séquelles sur son développement.
Cette journée est l’occasion de rappeler l’importance de la collaboration internationale pour une meilleure compréhension, un meilleur traitement et un meilleur suivi des cancers de l’enfant.
Il y a de rappeler que, les formes des cancers les plus fréquentes chez les enfants sont, entre autres, la leucémie, les cancers du cerveau, les lymphomes et les tumeurs solides telles que le neuroblastome et la tumeur de Wilms.
Et la plupart des cancers de l’enfant peuvent être guéris grâce aux médicaments génériques et à d’autres formes de traitement, dont la chirurgie et la radiothérapie. Le traitement du cancer de l’enfant peut avoir un bon rapport coût/efficacité, indifféremment du niveau de revenu du pays.
Dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, les décès évitables dus aux cancers de l’enfant résultent d’une absence de diagnostic, d’un diagnostic erroné ou tardif, de difficultés d’accès aux soins, de l’abandon du traitement, de la toxicité des traitements, et de taux de rechute plus élevés.
C. Ilunga