Les rideaux sont tombés, samedi 9 mars 2024 à Abidjan, sur le séminaire de formation des parlementaires africains sur le danger de la mercenarisation et milicialisation dans la lutte contre le terrorisme en Afrique. Organisées du 6 au 9 mars 2024, ces assises se sont tenues sous le haut patronage du président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire. A l’arrivée, les parlementaires africains ont peaufiné des stratégies de lutte contre le terrorisme sur le continent.
Le séminaire de sensibilisation des présidents des Commissions Défense et Sécurité africaines au danger de l’approche de mercenarisation et de milicianisation dans la lutte contre le terrorisme en Afrique s’est clôturé le samedi 9 mars 2024 à Jacqueville (Côte d’Ivoire), sur le site de l’Académie internationale de la lutte contre le terrorisme, AILCT.
Ouvertes lundi 6 mars, sous le haut patronage du président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, ces assises se sont tenues dans l’objectif d’accroître leur capacité à mieux cerner les enjeux géopolitiques qui affectent l’équilibre du rapport entre États et aussi entre les populations.
Comme au lancement, c’est le vice-président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Konate, qui a procédé à la clôture de ces assises par la remise des brevets aux participants. Et ce, au terme d’une longue journée ponctuée d’exposés, de débats et travaux en ateliers.
Appel aux parlementaires africains
« (…) les Parlements africains ont la lourde responsabilité de prendre des dispositions législatives idoines pour mieux guider l’action gouvernementale contre le danger de mercenarisation et milicianisation du terrorisme en Afrique, les guerres conventionnelles sont contournées aujourd’hui au profit de ce phénomène ; et le premier responsable de ce fléau, c’est avant tout l’africain », a déclaré le directeur de l’AILCT, le général de brigade Joseph Kouame. Ce, avant d’inviter les participants à capitaliser les acquis et recommandations du séminaire et en faire le suivi au niveau des États.
Pour la troisième et dernière journée, les différents intervenants ont clôturé les modules restants.
Durant la formation, les experts et les participants ont eu une liberté de parole dans les limites fixées par les législations nationales et internationales de débattre sous format Chatham House.
À travers ce cadre d’échanges, quelques indicateurs qui marchent avec les concepts gouvernance axée sur les résultats et auto-gouvernance, à savoir l’obligation morale de redevabilité, la transparence, la réceptivité, la prospective, la primauté du droit, la participation consciente et responsable ont été énumérées, acquis qui a permis aux participants à développer les valeurs, les comportements et attitudes indispensables à la lutte contre la corruption le terrorisme afin d’aider les gouvernements, des chef des États à mieux lutter contre le phénomène de la mercenarisation et milicianisation en Afrique.
La cérémonie a culminé sur la remise des brevets aux participants. Un présent particulier a été remis au président sortant de la Commission Défense et Sécurité de l’Assemblée nationale de la RDC, le député national honoraire Bertin Mubonzi.
Tard dans la soirée, un dîner de gala a été offert à l’honneur des présidents des Commissions Défense et Sécurité africains participant à ce séminaire. Bertin Mubonzi en a profité pour remercier les membres du REPAM-CDS pour leur disponibilité et détermination autour de lui de faire d u réseau un lieu par excellence d’échange d’expériences et de diplomatie parlementaire.
St Augustin K.