Un sit-in a été organisé devant la Chancellerie des Ordres Nationaux par le personnel de son secrétariat général, ce mardi, sur le Boulevard du 30 Juin, dans la commune de la Gombe, à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo.
Le personnel de secrétariat général à la Chancellerie des Ordres Nationaux dénonce à travers cette manifestation les conditions de son travail. Ces agents de l’État affirment travailler, depuis plusieurs mois, sans primes de rétrocession, ni de leurs lignes budgétaires, moins encore de la libération de leurs moyens de transport. Ainsi, ils réclament la descente de l’Inspection Générale des Finances (IGF) pour vérification approfondie de la gestion de la cellule financière de cette structure.
“Nous n’allons pas travailler si nous ne voyons pas toujours clair sur la situation des agents. Nous protestons afin que notre voix soit entendue jusqu’à la haute hiérarchie du pays pour nous envoyer l’IGF. Nous bloquons l’entrée de qui ce soit pour que l’équipe ne soit pas affaiblie, car nous sommes tous victimes de la megestion de la hiérarchie, chapeautée par M. André Matutezolo. Rien ne marche pendant plusieurs mois ici au sein de cette structure de l’État, pourtant les agents viennent régulièrement au travail et rendent service efficacement”, dénonce Timothée Tshoza Duba, président du syndicat.
Depuis 8h, les agents attendent devant le lieu de travail, avec des sifflets et rameaux, tous dénoncent la négligence constatée de leur administration.
“Tout ce que nous demandons c’est de savoir des raisons qui bloquent le bon déroulement du service. Les agents demeurent impayés, le bâtiment commence à se délabrer de plus en plus, je sans inquiétude des autorités. D’ailleurs en observant de l’extérieur, dans les écrits de grands caractères, il manque la voyelle ‘e’ pendant beaucoup de mois déjà. Comprenez que c’est un indice de négligence. Plusieurs activités informatiques se font hors le lieu de travail. Pourtant, la Chancellerie est un service discrétionnaire de l’État. Actuellement nous sommes sous équipés, et les agents peinent pour atteindre le lieu de service suite à la non libération de nos moyens de transport “, ajoute, de son côté, Vainqueur Mayele, membre du syndicat.
Déterminés, ces agents de l’État manifestent pour obtenir leur gain de cause.
Rhollie Ronsard Nsamuanzambi