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Kinshasa
21 novembre, 2024 - 20:06:06
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Dieudonné Kamuleta, Jean-Michel Lukonde, cibles des aigris « lanceurs de fausses alertes »

Un groupe de personnes, se proclamant être des ” lanceurs d’alerte d’une certaine société civile “, diffuse actuellement sur les réseaux sociaux une publication contenant des allégations préjudiciables à l’encontre de certains juges de la Cour constitutionnelle ainsi que diverses personnalités politiques telles que le Président de ladite Cour constitutionnelle, Dieudonné Kamuleta, le Président de l’Assemblée nationale Christophe Mboso, le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde et d’autres membres du gouvernement. Ce que les auteurs de ces publications méconnaissent est que dans un État démocratique fondé sur l’État de droit, tout citoyen a droit au respect strict de son honneur et de sa dignité, qui doivent être préservés par tous.

Les accusations du MLACAP

Il n’est pas étonnant qu’après le prononcé des résultats que les mécontents puissent se prononcer sur tel ou tel point de l’activité de la cour. Mais ce qui est étonnant et même sidérant est que cela puisse tourner en des fausses accusations susceptibles de constituer pénalement des imputations dommageables.

Comment comparer la situation actuelle à celle de 2019 d’autant plus qu’après le prononcé des résultats, une paix sociale a été constaté à l’exception de quelques agitations isolées motivées par des haines partisanes, nous n’avons pas vu des manifestations publiques être organisées contre cette décision, ni des dénonciations du genre de celle-ci.

En effet, les accusations de ces ‘’lanceurs de fausses alertes’’ ne sont qu’une conspiration d’un groupe des gens qui après avoir vu leurs tentatives d’inféodation de la cour par des structures politiquement malsaines aboutir à l’échec, veulent maintenant, sans raison salir l’image pieuse du président de la cour constitutionnelle et des autres juges qui sans mauvaise foi ont abattu un travail si pas parfait mais vraiment appréciable.

Affirmer sans vergogne et avec acuité que les arrêts rendus par la cour sont iniques en ce qu’ils ont été le fruit de la corruption, ne peut être que l’œuvre d’une association des aigris et des haineux qui n’en veulent qu’à la tête de Dieudonné Kamuleta du fait que ce dernier n’a pas une échine souple face aux assassins de la république.

Des arrêts rendus dans le délai légal après un travail laborieux qui en principe mériterait des éloges du peuple congolais d’autant plus que c’est une première après trois cycles électoraux passé. Du moins pour un tel exploit, cette association des ‘’politiciens aigris’’ devrait au moins le reconnaitre, mais malheureusement ce n’est pas le cas car déjà motivé par le désir de salir indignement le travail de la cour.

À côté de l’aspect de l’exploit du temps légal respecté, comment ne pas reconnaitre qu’après plus de 1000 affaires traitées, que la cour puisse déclarer fonder seulement 49 requêtes ? N’est-ce pas le signe d’un travail abattu dans l’impartialité et dans l’objectivité ? Si ce n’était pas le cas, n’aurions-nous presque une centaine de requêtes qui auraient pu être fondées ? Au moins pour cette rigueur objective dans le traitement des dossiers, accuser la cour de rendre les arrêts iniques, il faut seulement être un aigri et de mauvaise foi. Rien d’autre !

vilipender les noms des juges, qui sont les seuls sages de la république, sans preuve quelconque et publier cela sur la toile constitue une preuve indiscutable que les personnes derrières ces ‘’lanceurs de fausses alertes’’ sont simplement fauchées dans leur démarche ‘’pas propre’’ de corrompre la cour.

Cette alerte isolée et élaborée par un labo politique des apprentis du ‘’buzz’’ est une véritable démonstration publique que la cour constitutionnelle congolaise a battu un travail digne d’être loué, dans un laps de temps légalement appréciable et sans tordre le droit.

Sans évoquer la loi électorale dans cette tribune, comment peut-on expliquer de façon prosaïque que le député national Matata Ponyo Mapon ait gagné les élections à Kindu sans que son parti ait atteint le seuil ? Cette possibilité est prévue dans la loi électorale. Comment expliquer qu’un parti qui après recomptage des voix, la cour constate qu’il a atteint le seuil électoral et qu’il y avait erreur au niveau de la Céni, ne devient-t- il pas éligible pour la répartition des sièges ? Si les conditions sont réunies qu’il a droit d’obtenir un siège, ne l’obtiendra-t-il pas parce qu’au départ il n’avait pas gagné ? Non-sens !

Il faut simplement reconnaitre derrière ces imputations dommageables se cachent des aigris et des haineux qui ne jurent qu’à la tête du président de la cour constitutionnelle, ce qui n’est pas étonnant car purement de mauvaise foi.

Tribune de Lucain Matabaro Muhali

Assistant de recherche et spécialiste en géopolitique à l’Université des Grands Lacs.

 

 

 

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