Le calme est revenu à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, après des coups de feu qui ont retenti, entre 3 heures et 6 heures du matin de ce samedi, à l’aéroport international de cette ville montagneuse, créant ainsi la panique au sein de la population. Il s’agirait d’une dispute entre les éléments des Forces armées de la République démocratique du Congo ( FARDC) qui y sont cantonnés.
Les habitants des quartiers Bujovu, Virunga et Murara, dans la ville de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, se sont révélés, ce samedi, sous les coups de feu qui ont retenti, entre 3 heures et 6 heures du matin, à l’aéroport international de Goma. La panique était totale. Selon les premières informations, il s’agirait d’une dispute entre les éléments des FARDC cantonnés à l’aéroport international de Goma.
Certains ont évoqué qu’il y aurait des militaires qui auraient fait des revendications pour leur déploiement sur la ligne de front afin de faire face au mouvement terroriste M23, tandis que d’autres ont laissé entendre qu’il y aurait des militaires qui auraient revendiqué le paiement de leurs soldes.
Cependant, le lieutenant-colonel Guillaume Ndjike Kaiko, porte-parole de l’armée congolaise au Nord-Kivu, a qualifié l’incident d’acte d’indiscipline au sein de l’armée, comparable à ce qui peut se produire dans toutes les armées du monde.
Il a précisé que “la situation avait été rapidement maîtrisée et que les informations circulant sur les réseaux sociaux étaient une manipulation de l’ennemi.”
Le lieutenant-colonel Ndjike Kaiko Guillaume a affirmé “qu’un militaire avait été à l’origine des tirs et que les autres avaient suivi. Les responsables ont été arrêtés et la situation est désormais calme. Il a également mentionné que des renforts militaires venus de différentes provinces avaient été déployés à l’aéroport de Goma pour soutenir ceux qui étaient déjà sur le front.”
La présence de militaires supplémentaires vise à renforcer les opérations en cours dans la région.
Franc Yenga