Le journaliste Stanis Bujakera écume enfin l’air de liberté depuis cette soirée du mardi 19 mars 2024, après plus de six mois de détention à la prison centrale de Makala. Entretemps, au cours de la journée la procédure de sa libération a été bloquée. Alors qu’il s’apprêtait à quitter la maison d’arrêt, Bujakera a été reconduit en cellule. Le Ministère public a en effet fait appel de sa condamnation à six mois de prison, qui lui permettait de recouvrer la liberté. Ce qui a plongé dans l’émoi ses amis qui savouraient avec gaieté la libération de ce journaliste dont le nom a été associé aux enquêtes menées sur la mort du député honoraire Chérubin Okende.
Il a finalement quitté la prison centrale de Makala tard dans la soirée mardi 19 mars. Ce, alors qu’il lui a été signifié un appel du Ministère public tombé en début de la soirée pendant qu’il rangeait ses effets afin de quitter la maison carcérale.
Plus de six mois après son incarcération, le journaliste Stanis Bujakera peut à nouveau exercer son travail en toute liberté et indépendance. Sa libération intervient après le verdict du TGI le condamnant à six (6) mois de servitude pénale. Une durée peine couverte par le temps déjà passé en détention préventive à la prison centrale de Makala, soit depuis le 14 septembre 2023.
« Les juges ont déclaré établies toutes les infractions à charge de notre client (…). Ils ont retenu la seule peine la plus sévère, c’est la peine de 6 mois, plus le paiement d’une amende d’1 million de francs congolais », expliquait Jean-Marie Kabengela, un de ses avocats.
Pas satisfait de cette décision, les avocats ont, dans la foulée, annoncé leur intention d’interjeter appel afin d’obtenir l’acquittement pur et simple de notre confrère. «Tous les moyens de défense qui ont été déposés n’ont pas été bien adjugés par les juges », soutient Maître Jean-Marie Kabengela.
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