Les femmes journalistes sont appelées à promouvoir l’accès à l’information des personnes les plus vulnérables, afin d’œuvrer pour la paix et le développement de la République démocratique du Congo. Cet appel leur a été lancé par le ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya, à l’ouverture de la 5ème édition de la Foire des Femmes de médias, ce jeudi 21 mars 2024, à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo.
Le ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya a ouvert la 5ème édition de la Foire des Femmes des médias, jeudi 21 mars 2024 au Blazon Fleuve Congo Hôtel..
Organisé par l’Association Congolaise des Femmes de la Presse Ecrite (ACOFEPE), cette activité a porté sur le thème : « Investir dans les femmes journalistes pour promouvoir l’accès à l’information de plus vulnérables ». Elle a connu, notamment la participation des députés nationaux, des hauts conseillers du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la communication, des partenaires des médias congolais, du président de l’Association National des Editeurs du Congo, des patrons des médias et des journalistes.
Présent à cette Foire depuis sa nomination, le ministre a reconnu les efforts fournis par l’ACOFEPE et ses partenaires dans la promotion des femmes journalistes et de leurs réalisations.
Pour mieux aborder le thème de cette 5ème édition, il s’est référé à celui de la célébration de la journée internationale des droits de la femme de cette année au niveau national qui est « L’accroissement des ressources nécessaires en faveur de femmes et de filles pour la paix dans un Congo paritaire ».
« Lorsque je regarde la thématique choisie aujourd’hui, [investir dans les femmes journalistes pour promouvoir l’accès à l’information des personnes les plus vulnérables], elle découle finalement du thème central. Nous pensons qu’il est crucial dans un contexte d’un pays qui consolide sa démocratie, mais qui fait face à la guerre, de nous assurer que les femmes journalistes travaillent effectivement. En ayant accès à l’information, surtout des femmes vulnérables, nous œuvrons en faveur de la paix et du développement », a expliqué le ministre Patrick Muyaya. Et d’ajouter : « Pour nous, c’est une réalité que, lorsque vous regardez la configuration de la RTNC (Radiotélévision nationale congolaise : Ndlr), nous voulons montrer que nous croyons au leadership des femmes. Il ne s’agit pas simplement de les associer, mais plutôt de reconnaître leurs compétences et leurs capacités à écrire une nouvelle page de la télévision nationale et d’autres structures qui relèvent de notre responsabilité. Dans le cadre des efforts que nous déployons, notamment dans le domaine de la réforme de la loi que nous avons promulgué, il y a un an. Nous garantissons l’accès aux sources et créons les conditions pour la promotion de la presse, la liberté d’expression et la protection des journalistes, afin de favoriser un environnement équitable ».
« Je pense qu’il faut déployer davantage d’efforts pour favoriser la réussite des femmes. La balle est certainement dans votre camp, car nous avons la volonté politique nécessaire », a conclu le ministre de la Communication et des Médias.
De son côté, la présidente de l ACOFEPE, Grâce Ngyke Kangundu, a demandé aux femmes journalistes d’aller vers les personnes vulnérables pour faire entendre leurs voix afin que leurs problèmes soient connus et pris en change par le gouvernement central et les organisations qui peuvent assurer leur autonomisation.
L’Association congolaise des femmes journalistes de la presse écrite a organisé cette foire qui a bénéficié du soutien du programme Media sector développement activité (MSDA), en collaboration avec la Fédération des radios de proximité au Congo (FRPC) et Handicap Zéro.
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