L’informateur nommé par le chef de l’Etat, Augustin Kabuya, est, depuis quelque temps, au cœur des tractations politiques en vue de la mise en place du prochain gouvernement en remplacement de l’équipe Sama 2.
Vendredi 22 mars, il a ouvert ses portes à Christophe Mboso, président du bureau provisoire de l’Assemblée nationale et Autorité morale de la plateforme AACRD. A la tête d’une délégation des membres de cette famille politique, Christophe Mboso n’a pas tarif d’éloges à l’endroit de l’informateur Augustin Kabuya, par ailleurs secrétaire général de l’UDPS/Tshisekedi.
« Tous les responsables des partis politiques de notre pays ont pleinement confiance au secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social/UDPS/Tshisekedi, nommé informateur », a déclaré en substance l’autorité morale de l’AACRD au sortir de l’audience.
Et de renchérir : « On a confiance au secrétaire général de l’UDPS Augustin Kabuya qui est nommé informateur. On lui fait pleinement confiance. Moi-même et tous les responsables politiques de notre pays. Il a toute notre confiance ».
Revenant sur le contenu des échanges qu’il a eus avec l’informateur, le speaker de l’Assemblée nationale a déclaré : « L’informateur a une mission qu’il continue. Aujourd’hui, c’était notre tour de venir pour la deuxième fois confirmer ce que nous lui avions dit la première fois en présence de tous les chefs de regroupement qui forment notre plate-forme, AACRD. (…) Nous rentrons aussi nous préparer conformément aux instructions que nous venons d’avoir auprès de lui ».
Dans le même ordre d’idées, Christophe Mboso a enchaîné en disant : « Vous saviez dans les temps, on nommait les informateurs, mais il y avait beaucoup d’agitations. Cette fois-ci, il y a du calme », a relevé par ailleurs le patriarche Mboso vendredi 22 mars 2024, au terme de l’audience que l’Informateur Augustin Kabuya a accordée à la plateforme Action des Alliés de la Convention pour la République et de la Démocratie (AACRD).
Pour le président du bureau d’âge de l’Assemblée nationale, la mission de l’informateur se passe très bien. « C’est parce qu’il consulte tout le monde, tous les partis politiques de ce pays; il ne tient pas compte de grands ou des petits. En tout cas, il consulte tout le monde », a-t-il conclu.
St Augustin K.