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Kinshasa
3 juillet, 2024 - 02:17:08
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Désengorgement des maisons d’arrêt : le chef de l’Etat instruit la ministre de la Justice à décourager les arrestations intempestives

Dans le souci de garantir le respect des délais d’instruction des dossiers par les cours et tribunaux, éviter tout retard injustifié et de lutter contre le surpeuplement du milieu carcéral en République démocratique du Congo, le chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi a enjoint la ministre d’Etat, ministre de la Justice à travailler en étroite collaboration avec le Conseil supérieur de la magistrature dans le sens de décourager les arrestations intempestives des magistrats du parquet.

Le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, a instruit Mme Rose Mutombo, ministre d’État, ministre de la Justice et Garde des sceaux, de travailler en étroite collaboration avec le Conseil supérieur de la magistrature pour décourager les arrestations intempestives des magistrats du parquet.

Cette recommandation du chef de l’Etat a été faite à la ministre d’Etat au cours de la 130è réunion du Conseil des ministres de vendredi dernier,

Cela, dans le souci de garantir le respect des délais d’instruction des dossiers par les cours et tribunaux, éviter tout retard injustifié et de lutter contre le surpeuplement du milieu carcéral en République démocratique du Congo.

« Afin de lutter contre la surpopulation carcérale alimentée par la présence d’un nombre plus élevé de détenus préventifs que de condamnés, la ministre d’État, ministre de la Justice et Garde des sceaux, a été chargée de travailler activement avec le Conseil supérieur de la magistrature dans le sens de décourager les pratiques d’arrestations intempestives des magistrats du parquet, même pour des faits bénins, en plus du non-respect des délais dans l’instruction des dossiers par les cours et tribunaux occasionnant le retard », a rapporté Patrick Muyaya dans le compte rendu fait de cette réunion.

Avant de renchérir en ces termes : « Le principe de la liberté, le droit à un environnement carcéral sain et sécurisé ainsi que le droit d’être jugé dans un délai raisonnable sont les droits constitutionnellement garantis qui doivent être observés et s’imposer à tous ».

Le porte-parole du gouvernement fait savoir que le chef de l’État a redit son attachement au respect des droits fondamentaux tels que la liberté individuelle, un environnement carcéral sain et sécurisé, et le droit à un procès équitable dans des délais raisonnables qui est non seulement essentiel, mais également constitutionnellement garanti.

Dans les prisons congolaises, rappelons-le, la surpopulation carcérale est atteint une cote d’alerte, avec un taux d’occupation dépassant souvent les 100%, cas de la Prison centrale de Makala à Kinshasa, conçue pour accueillir 1500 détenus, elle héberge actuellement une population estimée à plus de 14.000 individus.

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