Alors que les tractations autour de la composition du bureau définitif de l’Assemblée nationale se déroulent dans les quartiers généraux des partis et regroupements politiques, l’AFDC-A, troisième force politique au sein de l’Assemblée nationale, se range derrière la décision de Félix Tshisekedi. Son Autorité morale, Modeste Bahati Lukwebo, a été on ne peut plus clair lors d’une interview accordée à la presse le vendredi 5 avril au Palais du Peuple. Selon lui, seul le chef de l’État fera son choix pour la composition du bureau définitif de l’Assemblée nationale.
Les enjeux sont multiples et cruciaux dans la prochaine composition de la Chambre basse du Parlement en République démocratique du Congo, chaque acteur cherchant à obtenir une position qui lui permettra de défendre au mieux ses intérêts et ceux de son camp. Les postes clés, tels que la présidence et les différentes vice-présidences, font l’objet de toutes les convoitises. Parallèlement, les considérations d’une représentation régionale équitable et idéologiques jouent également un rôle majeur dans ces tractations qui ne vont pas aboutir sans l’orientation, voire l’influence, du président de la République, dont le soutien peut être déterminant dans la composition finale du bureau de l’Assemblée nationale.
Ainsi, en vieux routier, Modeste Bahati Lukwebo a bien compris cette évidence. « Je pense que toute agitation en dehors de l’orientation du Chef de l’État est mal venue. Et donc, si vous me voyez tranquille et calme, c’est parce que j’estime que dans le cadre de l’Union sacrée de la nation, et en tenant compte de la discipline et des prescriptions de la charte, c’est le Chef de l’État qui fera le choix. Celui qu’il choisira, nous allons nous aligner », a-t-il indiqué.
En outre, à la question de savoir s’il sera candidat à la présidence de la Chambre basse du Parlement, Modeste Bahati a rappelé qu’en ce qui concerne les grandes responsabilités, il revient au chef de l’État de choisir ses collaborateurs.
Il convient de signaler que Modeste Bahati, Vital Kamerhe et Christophe Mboso, actuel président du bureau d’âge, sont pressentis comme challengers à ce poste.
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