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14 octobre, 2024 - 07:11:37
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Stratégie pour assurer la conservation du pouvoir de l’UDPS : Augustin Kabuya renonce à sa quête pour le poste de numéro 2 de l’Assemblée nationale

Alors que la lutte est déjà âpre pour le perchoir de l’Assemblée nationale, où les diverses ambitions de l’Union sacrée se heurtent, la position de deuxième vice-président, qui semblait déjà acquise avec l’ambition affichée par le chef du parti présidentiel, redevient ouverte à d’autres prétendants. En effet, au cours d’une causerie morale mardi 9 avril devant les cadres et les militants du parti à Limete, Augustin Kabuya a annoncé sa décision de renoncer à cette fonction. Il justifie cette décision en affirmant qu’elle lui permettra de mieux remplir son rôle de défenseur du régime et de participer activement au maintien du pouvoir de l’UDPS. Cependant, dans les subtilités, celui qui avait déjà révélé la complicité de l’ancien président de la République avec Corneille Nangaa à la tête d’une rébellion armée aux côtés du M23 dans l’Est de la RDC, fait une nouvelle annonce : celle de profondes zones de turbulence que le pouvoir devra affronter. Quelle en est la signification ? La question reste en suspens. Toutefois, tout laisse à penser que le pays se dirige droit vers une période de grandes décisions, voire de grandes orientations politiques, qui donneront lieu à des conflits directs entre les partisans du changement et ceux du statu quo. Pendant ce temps, dans la lutte pour le poste de numéro deux de l’Assemblée nationale, le retrait du représentant de l’UDPS de la course entraîne une redéfinition des enjeux, notamment pour désigner son remplaçant.

Loin de s’enfermer dans l’exercice direct du pouvoir, avec l’acquisition indéniable de la réélection historique du président de la République, Félix Tshisekedi, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), son parti politique, se projette déjà au-delà de 2028. Il est clair que le parti présidentiel entend, comme tout parti politique, conserver le pouvoir le plus longtemps possible.

Pour atteindre cet objectif, l’UDPS mise sur des stratégies qui exigent des individus capables d’assumer des rôles bien définis. Le secrétaire général du parti présidentiel se positionne déjà comme l’un des éléments clés. Ayant ouvertement exprimé son ambition d’occuper le poste de premier vice-président de l’Assemblée nationale, il fait marche arrière. Lors d’une allocution morale devant les cadres et les militants du parti réunis au siège de cette formation politique dans la commune de Limete, à Kinshasa, le secrétaire général de l’UDPS/Tshisekedi a annoncé qu’il ne serait plus candidat au poste de vice-président de l’Assemblée nationale, une décision qu’il a prise pour mieux jouer son rôle de protecteur du régime et participer activement au processus de conservation du pouvoir de l’UDPS.

« Je resterai avec vous ici au parti durant les 5 prochaines années », a affirmé le gestionnaire quotidien de l’UDPS, tout en prévenant que dans les jours à venir, le pouvoir aura à traverser des zones de turbulences profondes. Qu’entrevoit-il donc pour l’avenir ? Quelles sont les turbulences politiques auxquelles le parti présidentiel devra faire face, comme l’a annoncé le secrétaire général, qui est apparemment au courant des secrets de la République ? Ces questions restent en suspens et susciteront de nombreuses analyses. Déjà, certains estiment qu’avec le second mandat du chef de l’État, l’heure de grandes décisions, des choix cruciaux pour changer le cours de l’histoire du pays, a sonné. Déjà, la levée du moratoire contre la peine de mort dans un contexte de trahisons flagrantes au sein de l’appareil sécuritaire du pays, est un signal fort. Et bien au-delà, la RDC, confrontée à de nombreux défis en matière de gouvernance politique, devra prendre des décisions importantes susceptibles de conduire à des changements majeurs. Cela pourrait déclencher des luttes politiques entre les partisans du statu quo et ceux du changement.

Au Palais du peuple, dans un contexte déjà marqué par une lutte acharnée pour le perchoir de l’Assemblée nationale, où les diverses ambitions de l’Union sacrée se heurtent, le poste de deuxième vice-président, qui semblait déjà acquise avec l’ambition affichée par le chef du parti présidentiel, redevient ouvert à d’autres prétendants. Autrement dit, le retrait du représentant de l’UDPS de la course entraîne une redéfinition des enjeux, notamment pour désigner son remplaçant.

Econews

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