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Kinshasa
2 juillet, 2024 - 14:39:29
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Environ 3000 soldats rwandais déployés dans l’est de la RDC (Bloomberg)

À Kinshasa, alors que les voiles de complicité commencent à se lever, révélant indirectement certaines prises de position antipatriotiques et la trahison de certains Congolais qui, sans scrupules, sans la moindre considération humaine ni patriotique, s’allient à l’ennemi pour verser le sang de leurs propres compatriotes, les preuves de l’invasion rwandaise dans l’est de la République démocratique du Congo s’accumulent. Ces faits renforcent la position des autorités congolaises qui refusent catégoriquement toute possibilité de négociation avec le M23. Les données recueillies sur le terrain attestent clairement que ce groupe de criminels aventuriers n’existe que dans l’imagination de Paul Kagame, exploitant la vulnérabilité des traîtres congolais dans un schéma prémédité. Selon Bloomberg, le Rwanda a déployé environ 3000 soldats dans le Nord-Kivu. Des sources occidentales ont également confirmé ce déploiement, incluant l’entraînement de membres du mouvement terroriste M23 dans un camp proche de la frontière. Selon des enquêteurs de l’ONU et des informations provenant de fournisseurs de services militaires, le Rwanda, qui opère directement dans l’est de la RDC, a fourni une quantité significative d’armements au M23, y compris des drones et des armes antichars de fabrication russe et israélienne.

Pour les Congolais, profondément investis dans leur fibre patriotique et engagés à défendre l’intégrité de leur territoire national, les révélations de Bloomberg ne sont en rien surprenantes. En effet, Kinshasa a maintes fois apporté des preuves tangibles de la présence rwandaise sur son sol, étayées par des documents et d’autres éléments de preuve irréfutables. Dans cette entreprise criminelle, Paul Kagame manœuvre habilement en utilisant son outil de prédilection, le mouvement du M23, une création de longue date. Pour atteindre ses objectifs, ce groupe terroriste se métamorphose, change de structure, de composition, et s’adapte aux circonstances du moment, tout en demeurant une menace constante pour la stabilité de la région.
Au-delà des preuves déjà abondamment documentées, les citoyens congolais, en quête légitime de défense et de justice, espèrent des mesures concrètes de la part de la communauté internationale. Ils attendent notamment des sanctions ouvertes et directes à l’encontre du Rwanda, qui persiste dans le pillage des richesses naturelles de la RDC pour soutenir son économie. Le sentiment d’injustice grandit parmi les populations qui sont les victimes directes des atrocités inimaginables perpétrées par Paul Kagame et ses acolytes. Le manque d’action tangible de la part de la communauté internationale alimente ce sentiment, renforçant le désir urgent de voir une réelle prise de position contre les agresseurs et les exploiteurs de la République démocratique du Congo.
Lorsque Bloomberg expose de manière explicite que le Rwanda a déployé environ 3000 soldats dans l’est de la RDC, en précisant que Kigali entraîne activement des membres du mouvement M23 dans un camp isolé près de la frontière, et que le gouvernement rwandais a fourni une quantité d’armes sans précédent aux terroristes qui ravagent l’est du Congo depuis de nombreux mois, il est légitime de se demander si le Rwanda bénéficie d’un soutien dissimulé dans cette entreprise. Sinon, pourquoi ce silence persiste-t-il face aux vies congolaises perdues dans ce conflit ?

Ce constat soulève des questions cruciales sur la complicité éventuelle d’autres acteurs, tant au niveau régional qu’international, dans le prolongement de la tragédie qui sévit dans l’est de la RDC. Le fait que de telles opérations militaires et fournitures d’armes massives puissent se poursuivre sans répercussions significatives suscite des inquiétudes quant à la volonté réelle de la communauté internationale de mettre fin à cette crise et de garantir la sécurité et la stabilité de la région. En fin de compte, le silence prolongé face à cette escalade de violence et de souffrance humaine soulève des questions morales et politiques fondamentales sur la responsabilité et l’engagement envers la protection des populations civiles et la promotion de la paix dans cette région tourmentée.
Extrait de l’article de Bloomberg
Un soldat passe devant le transport de troupes blindé au moment où il émet des étincelles et de la fumée, envoyant un missile sol-air en direction du drone des Nations unies qui le filme d’en haut. L’endroit se situe à 12 miles à l’intérieur de la province du Nord-Kivu de la République démocratique du Congo. Selon des analystes militaires occidentaux ayant visionné les images du drone, les soldats manœuvrant le véhicule de type 92 Yitian, de fabrication chinoise, sont rwandais. Ils se trouvent profondément en territoire étranger où leur gouvernement proclame haut et fort qu’ils ne sont pas actifs, combattant aux côtés de forces rebelles brutales qu’il dit ne pas soutenir.

À quarante miles de là, Niyonzima Nyandwi raconte comment il a été recruté par le M23, une milice rebelle que les enquêteurs de l’ONU accusent de crimes de guerre, après que le groupe a capturé son village fin de l’année dernière. Des puissances étrangères, dont les États-Unis, l’Union européenne et le Congo, ainsi que l’ONU, accusent le Rwanda de soutenir le M23, un groupe d’environ 4 000 combattants qui dit se battre pour protéger les Tutsis congolais d’origine ethnique.

« Les hommes qui nous ont entraînés portaient des drapeaux rwandais sur leurs uniformes militaires », a déclaré Nyandwi, assis dans sa tente au camp de Shabindu, l’un des dizaines de camps de la région qui accueillent des centaines de milliers des 6 millions de personnes déplacées dans l’une des guerres les plus brutales du monde.
Le Rwanda a déployé environ 3 000 soldats dans l’est du Congo, selon trois responsables occidentaux dans la région, et forme des rebelles du M23 dans un camp reculé près de la frontière entre les deux pays, ont déclaré cinq ex-combattants qui y ont été formés. Il a déclenché un déluge sans précédent d’armes vers les rebelles — y compris des drones à voilure fixe, des lance-grenades de fabrication israélienne, des brouilleurs de drones et des lance-grenades anti-char russes SPG-9, selon les enquêteurs de l’ONU et les données partagées avec Bloomberg par un entrepreneur militaire embauché par l’armée congolaise pour combattre le M23.

Le conflit est le parfait exemple de l’attitude de plus en plus défiant du président rwandais Paul Kagame envers les pays occidentaux qui ont versé des milliards de dollars d’aide au Rwanda depuis le génocide et ont présenté le Rwanda comme un modèle de développement — et montrent peu de signes de le contraindre à arrêter. En signe de la manière dont Kagame parvient généralement à avoir le beurre et l’argent du beurre, l’Union européenne a accepté plus tôt cette année de sourcer des minéraux critiques au Rwanda, même si elle rejoint simultanément le chœur international appelant Kigali à cesser de nourrir les combats en Congo.

Infos27

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