L’élection triomphante de Daniel Bumba à la tête de la capitale, Kinshasa, devrait logiquement marquer une accalmie politique, surtout après l’agitation qui a caractérisé la campagne électorale. Une campagne intense où tous les coups semblaient permis, y compris les attaques sous la ceinture contre les concurrents. En tant que tête de liste de l’Union sacrée de la nation, coalition majoritaire au niveau national et provincial, Daniel Bumba a été au cœur des complots de ceux qui ont tenté l’impossible, voire le miracle, pour prendre le contrôle de la ville. Dans cette bataille pour manipuler l’opinion publique, certains médias et réseaux sociaux ont prétendu à tort que les proches de Daniel Bumba avaient été interpellés par l’Agence nationale des renseignements (ANR). Cette affirmation est totalement fausse. Il est évident qu’une telle désinformation est facilement détectable, sachant que l’ANR, conformément à ses missions traditionnelles, ne divulgue jamais publiquement des informations, qu’elles soient véridiques ou non. Des sources bien informées confirment qu’aucun des collaborateurs ou proches du candidat majoritaire, finalement élu gouverneur avec éclat, n’a été conduit dans les locaux de l’ANR.
Infos27
La question de savoir s’il est vraiment nécessaire d’utiliser diverses stratégies, parfois controversées ou peu éthiques, pour atteindre ses objectifs politiques se pose inévitablement lorsqu’on analyse certains faits rapportés lors de la campagne électorale des candidats gouverneurs de la ville de Kinshasa. Daniel Bumba, membre du ticket de la majorité, a été véritablement la cible de coups impitoyables de la part de ses concurrents.
Dans une affaire rocambolesque présentée comme des soupçons de corruption des députés provinciaux par le candidat Daniel Bumba, il a été rapporté que les proches de ce candidat ont été interpellés par l’Agence nationale des renseignements (ANR). Cependant, cette manipulation a rapidement été démasquée. En effet, Infos27 a examiné de près cette affaire et aucune telle initiative n’a jamais eu lieu à l’ANR. Il est évident qu’une telle désinformation est facilement détectable, sachant que l’ANR, conformément à ses missions traditionnelles, ne divulgue jamais publiquement des informations, qu’elles soient véridiques ou non. Des sources bien informées confirment qu’aucun des collaborateurs ou proches du candidat majoritaire, finalement élu gouverneur avec éclat, n’a été conduit dans les locaux de l’ANR.
Il est donc clair que ce coup était une tentative de manipulation visant à discréditer un candidat pourtant favori, comme l’a prouvé sa victoire éclatante lors de l’élection du gouverneur. Le ticket Daniel Bumba Lubaki (UDPS/Tshisekedi) et Eddy Iyeli Molangi (MLC) a remporté l’élection des gouverneurs et vice-gouverneurs de la ville province de Kinshasa. Daniel Bumba (37 sur 47 voix) est donc le prochain gouverneur de la capitale congolaise.
Cette victoire, tout comme celle lors de l’élection du bureau définitif de l’Assemblée provinciale de Kinshasa, consacre également le succès du ticket de l’union sacrée de la nation, une plateforme politique qui a soutenu le président Félix Tshisekedi lors des dernières élections.
Devant les élus provinciaux de la ville province de Kinshasa, Daniel Bumba a présenté un projet axé sur sept axes prioritaires, tirés des six engagements du président Félix Tshisekedi contenus dans son programme 2024-2028. Ces priorités comprennent notamment la création d’un bataillon spécial chargé de la lutte contre les crimes organisés et le phénomène des “kuluna”, la mise en place d’un programme multisectoriel d’urgence, l’amélioration de la salubrité et de l’assainissement, la lutte contre les embouteillages, la création d’un fonds d’investissement et d’un fonds à caractère social, la numérisation et la digitalisation des procédés de gestion de la ville, ainsi que l’érection d’une nouvelle ville de Kinshasa pour favoriser son extension.
Infos27