Le ministre congolais de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya Katembwe, a manifesté son empathie envers les journalistes exerçant leurs fonctions dans les territoires sous occupation rwandaise, lors d’un entretien accordé le 3 mai 2024 à Bruxelles à l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse. Il a loué leur intrépidité et a énoncé l’engagement du gouvernement congolais à les soutenir. Le Porte-parole du gouvernement de la RDC a de surcroît souligné l’impératif de la liberté d’expression et la détermination de l’État à préserver le rôle fondamental des médias dans le maintien de la démocratie, en opposition à la politique répressive observée chez le voisin.
« Je voudrais leur exprimer toute notre solidarité et notre fierté de savoir que, malgré les dangers auxquels ils sont exposés, ils font l’effort de se sacrifier pour informer leurs compatriotes. C’est également le message que nous adressons à tous les médias qui ont été touchés par la barbarie de cette agression et qui ne peuvent plus exercer dans leurs organes respectifs. Nous continuerons à travailler, notamment avec la fédération des radios confessionnelles, pour déterminer comment nous pourrons leur apporter le soutien de l’État. En tant que République Démocratique du Congo, comme l’indique le nom de notre pays, nous nous engageons pour les valeurs démocratiques et considérons la liberté d’expression comme une valeur fondamentale », a déclaré le ministre de la Communication et Médias devant la presse nationale qui était en mission de couverture du séjour européen du chef de l’Etat, notamment sa visite officielle en France et son passage en Belgique.
Par ailleurs, Patrick Muyaya a souligné que dans le pays agresseur de la RDC, la stratégie semble être d’étouffer les médias ou d’attaquer les journalistes, ce qui n’est pas le cas en RDC où les autorités veillent à ce que les journalistes puissent pleinement jouer leur rôle dans la société. Selon lui, cela contribue à faire progresser et à consolider la démocratie.
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