Dans l’est de la République démocratique du Congo, les victimes innocentes continuent de payer un lourd tribut dans une guerre d’agression injuste perpétrée par le Rwanda. Le vendredi 3 mai, un bombardement a frappé un camp de déplacés à la périphérie de Goma, faisant au moins neuf morts et des dizaines de blessés. Ces attaques surviennent dans un contexte où les forces gouvernementales congolaises affrontent l’armée rwandaise sous le couvert de la coalition M23-AFC. Face à cette tragédie, les voix de condamnation se multiplient, mais les Congolais rejettent fermement l’inaction face à de tels actes d’horreur. Plutôt que de se contenter de condamner, à l’instar des États-Unis d’Amérique qui ont accusé le Rwanda d’être à l’origine du bombardement du camp de déplacés, les Congolais appellent à des sanctions ciblées contre la coalition M23-RDF-AFC. Ils exigent des mesures concrètes pour mettre un terme à cette violence et à l’impunité qui l’accompagne, afin de protéger les populations civiles innocentes et de promouvoir la paix dans la région.
Le vendredi 3 mai, un bombardement a frappé de plein fouet un camp de déplacés en périphérie de Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), causant la mort d’au moins neuf personnes. Les responsables de cette attaque sont pointés du doigt : il s’agit des forces rwandaises agissant sous le couvert de la coalition M23 (Mouvement du 23 mars) et AFC (Alliance du Fleuve Congo).
Les réactions ne se sont pas fait attendre. La diplomatie américaine a directement accusé le Rwanda d’être à l’origine de ce bombardement sur le camp de déplacés de Mugunga, exprimant une forte condamnation de l’attaque. Le porte-parole du département d’État américain, Matthew Miller, a officiellement dénoncé cette action dans un communiqué. Les Nations Unies, par le biais de la Représentante spéciale du Secrétaire général en RDC, Bintou Keita, ont également fermement condamné cette attaque.
Au niveau national, les réactions ne se limitent pas aux instances internationales. L’assemblée provinciale, la coordination provinciale et les territoires de la société civile ainsi que les organisations féminines du Nord-Kivu ont exprimé leur indignation et leur condamnation face à cet acte barbare.
Dans ce contexte, les Congolais rejettent catégoriquement l’inaction face à de tels actes d’horreur. Au lieu de se limiter à des condamnations verbales, ils appellent à des sanctions ciblées contre la coalition M23-RDF-AFC. Ils exigent des mesures concrètes pour mettre fin à cette violence et à l’impunité qui l’accompagne, dans le but de protéger les populations civiles innocentes et de promouvoir la paix dans la région.
Il convient de rappeler que le M23/RDF a déjà été accusé de multiples exactions contre les populations civiles dans divers endroits, notamment à Kibumba, Buhumba, et ailleurs, depuis l’année 2022. Ces exactions incluent des tueries brutales, des assassinats ciblés, ainsi que le recrutement forcé de jeunes dans les rangs de la rébellion. Il s’agit d’un calvaire continu pour les habitants des zones sous occupation, qui vivent dans la peur constante de la violence et de l’instabilité imposées par cette coalition armée. Ces actes de barbarie ont non seulement des conséquences dévastatrices sur le plan humain, avec la perte de vies innocentes et l’aggravation des souffrances des populations locales, mais ils sapent également les efforts de construction de la paix et de la stabilité dans la région. Il est impératif que la communauté internationale réagisse avec fermeté pour mettre un terme à ces atrocités et pour tenir les responsables de ces crimes odieux pour rendre compte de leurs actes devant la justice.
Infos27