Des informations en provenance des zones de combats dans l’Est de la République démocratique du Congo sont rassurantes, par ces temps qui courent. Elles font état de reconquête de plusieurs localités clés, Bwetu, Bihambwe, Mema, Kaniro, Kavumu, Kasake, Kashovu, Bitonga, dans le territoire de Masisi, province du Nord-Kivu. Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont le vent en poupe. Cela, après une série d’offensives lancées contre les positions de la coalition M23-RDF-AFC.
Cette contre-offensive éclatante des FARDC devait être accompagnée des scènes de liesse dans tous les coins du pays. Les organisations de la Société civile, les étudiants, les politiques, les hommes d’église, etc. devaient tous, comme un seul homme, exprimer leur soutien aux militaires déployés au front et saluer leur bravoure. Pourquoi ce silence ? Ahuri par le silence qui entoure la bravoure de nos forces de défense et de sécurité sur les forces ennemies, je reste sans voix. Pourquoi ce silence ? La reconquête des localités clés par la coalition M23/RDF/AFC dans la province du Nord-Kivu volait la vedette à certaines actualités. Certains médias étrangers nous en rebattaient les oreilles. On dirait qu’ils se faisaient le relais de ces ennemis de la paix. Que de personnes malveillantes ne voyons-nous pas tirer à boulets rouges sur le gouvernement et les FARDC, en pareille circonstance ? Les internautes à la solde des puissances qui ne jurent que par la déstabilisation de la RDC, n’ingénient à ne relayer que les nouvelles qui sont en défaveur de la nation ; faisant du même coup la publicité des personnes sans foi, ni loi qui violent et massacrent des milliers de Congolais sur le sol de leurs ancêtres. Au comble de tout, ils s’adonnent au pillage systématiquement des minerais, pour continuent à financer leur business.
Tout cela avec la complicité de la communauté internationale qui se complaît qu’à condamner ces faits macabres.
À vrai dire, nous n’avons pas besoin d’un croquis pour comprendre l’attitude de ces personnes qui choisissent de se taire lorsque les FARDC réalisent des exploits sur le théâtre des opérations. Cyniques jusqu’à la moelle, ils ont choisi de ne parler que quand tout va mal.
Cardoso Ludi