Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, a failli basculer dans l’horreur, la nuit du 18 mai 2024. Un commando dirigé par un certain Christian Malanga avait investi le Palais de la Nation et la résidence du député national Vital Kamerhe. L’Armée a fini par étouffer la tentative de putsch et les assaillants cueillis comme des mouches dans la toile de l’araignée. Pour faire la lumière sur les contours de cette scabreuse affaire, l’auditorat général des FARDC a entamé, à la prison militaire de Ndolo, les auditions des présumés auteurs de coup de force manqué.
Depuis une semaine, l’auditorat général des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) mène des auditions de près d’une quarantaine de présumés auteurs du coup d’État manqué à Kinshasa. Ces auditions ont lieu à la prison militaire de Ndolo, à Kinshasa/Barumbu.
La juridiction militaire interroge également des militaires de la Garde républicaine, soupçonnés d’avoir participé à l’exécution extrajudiciaire de certains “putschistes” arrêtés après cette tentative de déstabilisation des institutions.
Selon des sources judiciaires, ces auditions devraient être terminées cette semaine, avant que les dossiers de ces présumés assaillants ne soient transmis au tribunal militaire.
Jean-Jacques Wondo, expert militaire et analyste des questions de sécurité, est détenu dans la prison de Ndolo, accusé d’association avec le chef de la bande, Christian Malanga.
Il sied de note que sieur Malanga et son groupe avaient attaqué la résidence de Vital Kamerhe, alors député national, le 19 mai, avant de pénétrer au Palais de la Nation, siège de la Présidence.
Franck Yenga