La Commission nationale des droits de l’Homme (CNDH) de la République démocratique du Congo, par le biais de son président, Paul Nsapu, a lancé, vendredi 7 juin 2024, sa mission d’observation judiciaire dans l’affaire du coup d’État étouffé du 19 mai dernier à Kinshasa, au moment de l’ouverture du procès des présumés auteurs du coup de force manqué à la prison militaire de Ndolo.
” Nous allons tout simplement observer le respect des normes pour un tel procès, tant pour les prévenus que pour l’État congolais, représenté par le Ministère public “, a déclaré Paul Nsapu, président de la CNDH-RDC.
” L’ouverture aujourd’hui est un bon signal. La CNDH-RDC a déployé une mission d’observation judiciaire avec ses juristes et avocats, pour le couvrir. Il ne s’agit pas ici de défendre une partie contre une autre “, a-t-il ajouté, lui qui a été assisté des juristes et avocats de son institution.
Il a, en outre, précisé que la CNDH-RDC est en train d’observer les différentes phases de ce procès tant attendu par le public.
Concernant la participation des étrangers, notamment les Américains dans la tentative de ce coup d’État étouffé, le président Paul Nsapu a aussi relevé que cette préoccupation va être explorée lorsque les pays concernés vont formuler des demandes d’extradiction de leurs ressortissants.
” Nous ne sommes pas encore à ce stade. Lorsque nous serons là, nous allons examiner, selon les accords qui existent entre ces pays et la RDC, pour voir la CNDH-RDC se prononcer “, a-t-il expliqué.
Il a également soutenu qu’à la fin du procès, un rapport sera élaboré et envoyé aux autres institutions pour avis et considérations, avant sa publication.
St Augustin K.