Un colloque international intitulé «Espaces sociaux, langues et matérialités dans l’histoire du Bassin Congolais septentrional» a été ouvert lundi 17 juin dans la ville de Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo, dans le cadre du projet « Banturivers » exécuté par l’Université Libre de Bruxelles et l’Université de Kisangani.
«Cette grande rencontre scientifique entre dans les trois grandes missions que le législateur a confié aux institutions d’enseignement supérieur et universitaire, à savoir la formation de l’élite, la recherche scientifique et la livraison des services à la communauté », a déclaré le professeur Jean Jeannot Juakali, recteur a.i. de l’Université de Kisangani.
Selon l’Agence congolaise de presse (ACP) qui a livré l’ information, ces assises de 5 jours réunissent des chercheurs et chercheuses en anthropologie, en archéologie, en linguistique, en histoire et disciplines connexes venus de quatre coins de la planète pour une réflexion commune sur les différentiations et interactions sociales, linguistiques et matérielles qui ont marqué l’histoire longue du bassin congolais septentrional.
«Le projet « Banturivers » tente de mettre en évidence la formation historique d’espaces sociaux depuis l’expansion bantoue jusqu’à aujourd’hui », a expliqué le Dr Birgit de l’Université Libre de Bruxelles et coordonnatrice du projet.
Le Bassin du Congo est la deuxième plus grande forêt tropicale au monde, après l’Amazonie. Il s’agit d’un domaine de 228 millions d’hectares, s’étendant sur la République du Congo, le Cameroun, la République centrafricaine, la Guinée équatoriale, la République démocratique du Congo et le Gabon.
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