L’humanité célèbre, jeudi 20 juin 2024, la Journée mondiale des réfugiés, dont le thème axé cette année sur la solidarité avec les personnes réfugiées et avec pour slogan : « Pour un monde qui accueille les personnes réfugiées ».
En République démocratique du Congo, le Haut-commissariat pour les réfugiés (HCR) note plus de 3000 réfugiés vivent dans la ville de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, dont nombreux sont de nationalité rwandaise et burundaise.
À en croire le HCR, la RDC accueille près de 7,3 millions de personnes déplacées internes et plus de 526.000 réfugiés, principalement originaires de République Centrafricaine, du Rwanda, du Soudan du Sud et du Burundi.
Instituée depuis le 20 juin 2001, année du cinquantième (50e) anniversaire de l’adoption de la convention du 28 Juillet 1951 relative au statut des réfugiés, la journée internationale a pour but de sensibiliser à la cause des réfugiés du monde.
Symbolique d’une journée
Cette Journée mondiale est une occasion de reconnaître la résilience et le courage des réfugiés contraints de fuir leurs foyers, en raison de conflits, de persécutions ou d’autres menaces pour leur sécurité. C’est également une opportunité de sensibiliser aux défis auxquels ils sont confrontés et de promouvoir des solutions à leur situation, telles que leur intégration dans les communautés d’accueil et la recherche de solutions durables à leur déplacement.
De nombreuses organisations et gouvernements à travers le monde observent la Journée mondiale des réfugiés avec divers événements et activités, tels que des concerts, expositions et conférences publiques. Ces événements visent à sensibiliser à la situation des réfugiés et à promouvoir la solidarité et le soutien à leur cause.
Sur place à Goma au Nord-Kivu, le Haut-commissariat pour les Réfugiés en collaboration avec ses partenaires ont organisé en prélude de cette journée, des activités sportives, au stade de l’unité, où les déplacés internes et les réfugiés urbains se sont affrontés dans deux disciplines sportives dont le football pour les hommes et le « Nzango » pour les femmes.
St Augustin K.