Le Secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Augustin Kabuya, s’est exprimé avec vigueur le mercredi 3 juillet sur les ondes de la radio Top Congo à Kinshasa afin de clarifier la nature du conflit dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC). Contrairement à certaines perceptions, le député national Augustin Kabuya est d’avis que la guerre dans l’est de la RDC est un conflit complexe et multiforme. Selon lui, le pays n’est pas seulement en lutte contre le Rwanda, mais également contre des forces étrangères bien plus puissantes que l’armée rwandaise. Il a mentionné des accords récents, notamment celui conclu entre l’Union européenne (UE) et le Rwanda pour l’exploitation des minerais stratégiques, des minerais que le Rwanda ne produit pourtant pas, se livrant plutôt à la complicité des activités criminelles dans l’est de la RDC, ainsi qu’un accord militaire entre la Pologne, un État membre de l’UE, et le Rwanda. Ces éléments démontrent, à ses yeux, l’existence d’un complot international visant la RDC, ajoutant une dimension de complexité au conflit. Malgré ces enjeux internationaux, Kabuya a souligné que le Président Félix Tshisekedi déploie d’importants efforts pour restaurer la paix et la sécurité dans cette région tourmentée du pays. Il a catégoriquement rejeté les critiques de Martin Fayulu, qui accuse le gouvernement actuel d’être incapable de mettre fin à la guerre et de soulager la misère des Congolais. Pour Kabuya, de telles critiques sont infondées et motivées par la haine plutôt que par une évaluation objective de la situation sur le terrain.
Les troubles déchirant l’est de la République Démocratique du Congo (RDC) ne se limitent pas à de simples conflits locaux. Orchestrées par certains États occidentaux et exécutées principalement par le Rwanda, ces guerres revêtent une dimension économique et stratégique majeure. Les ressources inestimables du sol et du sous-sol congolais, notamment les minerais rares et précieux tels que le coltan, l’or et les diamants, constituent l’objet de cette convoitise internationale. Les nations occidentales, cherchant à sécuriser un approvisionnement stable de ces ressources stratégiques pour leurs industries technologiques et militaires, apportent un soutien indirect aux acteurs locaux et régionaux de ce conflit. Le Rwanda, avec son armée, mène des pillages dans l’est du Congo. Tous ces éléments confirment que la RDC est l’un des pays les plus convoités au monde en raison de ses richesses naturelles. Cette convoitise internationale, combinée à des enjeux économiques et géopolitiques complexes, attise les conflits et entrave les efforts de paix et de reconstruction.
Face à cette conspiration internationale, il est impératif que les Congolais résistent vigoureusement et restent unis. La division interne ne sert qu’à favoriser les intérêts de ceux qui cherchent à exploiter les richesses du pays au détriment de sa population. C’est dans cette optique claire que le député national Augustin Kabuya, secrétaire général du parti présidentiel, a souligné que ce conflit s’inscrit dans un cadre beaucoup plus vaste, impliquant des puissances étrangères. Il a évoqué des accords récents, comme celui conclu entre l’Union européenne (UE) et le Rwanda pour l’exploitation des minerais, ainsi qu’un accord militaire entre la Pologne, membre de l’UE, et le Rwanda. Selon lui, ces éléments témoignent d’un complot international visant la RDC, ajoutant une couche de complexité au conflit.
Les efforts du Président Tshisekedi
Malgré ces défis internationaux, Augustin Kabuya a affirmé que le Président Félix Tshisekedi déploie d’immenses efforts pour restaurer la paix et la sécurité dans cette région tourmentée du pays. Il a vivement rejeté les critiques de l’opposant Martin Fayulu, qui accuse le gouvernement actuel d’être incapable de mettre un terme à la guerre et d’atténuer la souffrance des Congolais. Selon Augustin Kabuya, de telles critiques sont dénuées de fondement et motivées par la haine plutôt que par une évaluation objective de la situation sur le terrain. Insistant sur l’importance de la paix pour le développement, le leader du parti présidentiel estime que « on ne peut pas parler de développement ni de stabilité économique dans un pays en proie à la guerre. » Il a critiqué ceux qui, à l’instar de Fayulu, proposent des pourparlers sans identifier clairement les parties prenantes, suggérant que de telles propositions manquent de sens et de pragmatisme dans le contexte actuel.
En réponse aux accusations de dictature émises par un autre opposant, Moïse Katumbi, Augustin Kabuya a rappelé que c’est sous le régime de Félix Tshisekedi que Katumbi, exilé sous l’ancien président Joseph Kabila, a pu revenir au pays. Il a soutenu que Tshisekedi est un démocrate, un leader que la RDC n’avait jamais connu auparavant, et a rejeté les allégations de dictature comme étant infondées.
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