Les questions concernant les valeurs de la dignité humaine dans l’Est du pays ont été abordées lors de la discussion entre la Première ministre Judith Suminwa et la délégation de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), dirigée par son président Paul Nsapu Mukulu. La CNDH, qui se mobilise pour documenter de manière plus approfondie et exposer la situation au niveau des instances internationales en vue de garantir la justice pour la RDC, a reçu de la Première ministre l’assurance du soutien du gouvernement dans l’accomplissement de sa mission.
Au cours de son échange mercredi 3 juillet dans son cabinet de travail avec une délégation de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), conduite par son président Paul Nsapu Mukulu, la Première ministre, de retour d’une tournée dans l’Est, a immédiatement alerté la CNDH sur les violations massives des droits de l’homme dans cette région, appelant à des solutions appropriées.
Soulignons que pour sa première visite officielle depuis sa prise de fonction, la Première ministre a choisi les provinces du Sud et du Nord-Kivu, où les populations subissent l’insécurité et les crimes graves perpétrés par des groupes armés.
« Nous avons discuté des questions relatives aux valeurs de la dignité humaine, face à tout ce que nous déplorons dans l’Est du pays, attaqué par des invasions et des attaques du Rwanda et de l’Ouganda, ainsi que par des conflits armés. Face à cette situation critique, nous nous organisons pour documenter davantage et présenter cette situation au niveau des instances internationales, afin que justice soit rendue à la RDC », a déclaré le président de la CNDH à l’issue de l’audience.
Judith Suminwa et ses hôtes ont également examiné la situation socio-économique et politique du pays, explorant des pistes de collaboration entre leurs deux institutions pour améliorer la situation des droits de l’homme.
Par ailleurs, le chef de cette institution démocratique a également informé la Première ministre des défis auxquels son institution est confrontée. Attentive, la Première ministre a promis de s’engager pour soutenir la CNDH dans l’accomplissement de sa mission.
« Nous avons également discuté du fonctionnement et des difficultés auxquelles notre institution est confrontée. La Première ministre en est consciente et s’est engagée à y remédier, surtout à l’approche des grands rendez-vous internationaux où la RDC doit rendre des comptes. La CNDH doit présenter son rapport alternatif pour défendre notre pays », a-t-il ajouté.
Il convient de rappeler que la CNDH est un organe technique et consultatif chargé de la promotion et de la protection des droits de l’homme en RDC, conformément à la loi du 21 mars 2013 qui régit son organisation et son fonctionnement, veillant ainsi au respect des droits de l’homme et des mécanismes garantissant les libertés fondamentales.
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