La rentrée judiciaire 2024-2025 de la Cour des comptes de la République Démocratique du Congo, qui s’est tenue le jeudi 25 juillet au Palais du Peuple à Kinshasa, a été l’occasion de mettre en exergue l’amélioration continue de la gouvernance judiciaire, la gestion publique et la consolidation institutionnelle. Cette session, marquant la deuxième rentrée judiciaire depuis l’investiture du président Félix Tshisekedi, a souligné l’engagement persistant de son gouvernement à accroître la transparence et la responsabilité dans la gestion des finances publiques. A cette occasion, la Première ministre Judith Suminwa, représentant le chef de l’État, a reçu le rapport annuel de la Cour des comptes pour l’année 2022-2023. Ce document essentiel incarne la volonté de l’administration Tshisekedi d’assurer une gestion scrupuleuse et consciencieuse des ressources nationales, consolidant ainsi l’engagement du gouvernement envers la transparence et l’intégrité.
La rentrée judiciaire 2024-2025 de la Cour des comptes de la République démocratique du Congo, qui s’est tenue le jeudi 25 juillet au Palais du Peuple à Kinshasa, a mis en évidence les défis majeurs auxquels cette instance supérieure de contrôle financier doit faire face dans son combat contre la corruption, véritable fléau qui sape l’économie nationale.
Lors de cette séance solennelle, la Cour des comptes a plaidé pour une révision de certaines clauses de sa loi organique, une démarche essentielle pour renforcer sa capacité à lutter efficacement contre la corruption et le détournement des fonds publics. Jimmy Muganga, président de la Cour des comptes, a insisté sur la nécessité urgente d’équiper l’institution d’un cadre juridique robuste : « Nous attendons du Parlement qu’il reformule des dispositions clés, notamment les articles 39 et 134 de notre loi. Nous avons impérativement besoin d’un arsenal juridique et d’une artillerie lourde pour combattre la corruption et les détournements », a-t-il affirmé. Il a ajouté que « C’est le prix à payer pour que la Cour puisse effectivement affronter la corruption et soutenir le Président de la République dans la réalisation de son programme quinquennal ».
M. Muganga a également souligné l’importance de la Cour des comptes en tant qu’institution suprême de contrôle des finances publiques, ayant un rôle crucial dans le contrôle des dépenses gouvernementales, la promotion d’une gestion financière transparente et la responsabilisation dans l’administration publique. Il a rappelé aux parlementaires leur devoir constitutionnel de légiférer et de surveiller l’exécutif, soulignant leur rôle prépondérant dans la lutte mondiale contre la corruption : « Notre parlement devrait pouvoir s’appuyer sur la Cour des comptes, son bras séculier, dans le contrôle des finances publiques », a-t-il insisté.
De son côté, le procureur général près la Cour des comptes a noté que cette rentrée judiciaire, placée sous le thème de la « gestion publique pour la consolidation de la cohésion nationale », coïncide avec des événements politiques significatifs, tels que le renouvellement du second mandat du Chef de l’État, des présidents des deux chambres du Parlement, et l’investiture du gouvernement Suminwa. Il a également mis en avant des propositions pour améliorer la gestion des entreprises publiques, l’éducation des jeunes, la couverture santé universelle, et la révision des contrats miniers.
La cérémonie s’est conclue par la remise du rapport annuel de la Cour des comptes pour l’exercice 2022-2023, à la Première ministre Judith Suminwa, représentant le Chef de l’État. Ce rapport symbolise l’engagement ferme de l’administration Tshisekedi à maintenir une gestion minutieuse et rigoureuse des ressources nationales, affirmant ainsi son dévouement à la transparence et à l’intégrité.
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