La Cité des Magistrats à Maluku, dans l’est de la ville de Kinshasa, un projet de 14 ans, va enfin se concrétiser. Le Conseil supérieur de la magistrature (CSM), dirigé avec détermination par Dieudonné Kamuleta, et l’entreprise congolaise de génie civil RIGOS SARL ont franchi une étape majeure en signant un protocole d’accord pour la construction de résidences dédiées aux magistrats. Cette initiative illustre la volonté politique résolue du chef de l’État, Félix Tshisekedi, d’assurer à ces acteurs essentiels de la justice des conditions de vie dignes, cruciales pour garantir leur impartialité et leur efficacité.
Une étape décisive pour le projet de construction des résidences dignes pour les magistrats à Kinshasa a été franchie le vendredi 2 août avec la signature d’un protocole d’accord entre le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) et l’entreprise congolaise de génie civil RIGOS SARL.
La cérémonie s’est tenue dans la salle des plénières de la haute cour, située à la Place Le Royal dans la commune de la Gombe, où Dieudonné Kamuleta Badibanga, président du CSM, et John Atama Agare, Directeur Général de RIGOS SARL, ont apposé leurs signatures sur le document officiel en présence des personnalités du Conseil supérieur de la magistrature.
Ce protocole d’accord marque le début de la première phase d’un projet ambitieux qui se déroulera sur une période de six mois. Cette phase initiale comprendra des études de viabilisation du lotissement destiné à accueillir la future cité des magistrats à Maluku, située vers l’Est de la ville de Kinshasa. Les travaux incluront des études topographiques, géothermiques, et la proposition de différents types de constructions, notamment des résidences pour les magistrats, des écoles, des complexes commerciaux, des hôpitaux et des installations sportives.
Le projet de construction des résidences, conçu en collaboration avec le Syndicat autonome des magistrats (SYNAMAG), bénéficie désormais d’un accès libre au lotissement pour les études préliminaires.
Après près de 14 ans de rêves et d’attentes, la cité des magistrats à Maluku est enfin sur le point de se concrétiser, offrant un nouvel espoir aux magistrats qui ont attendu ce moment avec impatience.
Toutefois, bien que l’enthousiasme soit grand quant à la perspective de résidences de qualité, le SYNAMAG exprime également des préoccupations concernant l’impact financier de ce projet sur la rémunération des magistrats. L’organisation plaide pour que la mise en œuvre du projet ne compromette pas leur salaire et demande une garantie de l’État pour éviter tout impact négatif sur leurs conditions de travail.
Ainsi, ce projet constitue une avancée majeure dans l’amélioration des conditions de vie des magistrats, qui jouent un rôle crucial dans le maintien de l’équilibre des pouvoirs. Leur action est essentielle pour renforcer la confiance du public dans l’intégrité de l’État.
PM