Tout est clair, surtout lorsque les affirmations émanent du premier citoyen de la République, qui est le Congolais le mieux informé grâce à tous les services à sa disposition. L’aventure militaire de ceux qui se sont présentés “Alliance fleuve Congo” a un instigateur, voire son véritable maître d’œuvre. Et ce n’est autre que l’ancien président Joseph Kabila, a déclaré le chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi, au cours d’une intervention médiatique sur Top Congo depuis Bruxelles, où il se trouve en séjour médical. Cette prise de parole publique et la réunion de travail qu’il a tenue mardi 6 août dans les locaux de l’ambassade de la RDC en Belgique ont dissipé les rumeurs concernant sa santé. Les images le montrent, souriant et confortablement installé lors de la séance de travail à l’ambassade de la RDC à Bruxelles, paraissant à l’aise face à ses intervieweurs.
Au-delà des déclarations du chef de l’État, un nouveau chapitre semble se profiler. Alors qu’un procès est en cours impliquant ceux qui ont pris les armes contre la République, quel sort sera réservé à l’ancien président de la République, désigné comme le véritable conspirateur contre la nation ? La question demeure en suspens. Il est cependant certain que tous les moyens seront mobilisés pour que chaque citoyen congolais, quel que soit son rang, réponde de ses actes s’il a choisi de verser le sang des ses compatriotes pour des intérêts égoïstes.
« Joseph Kabila prépare une insurrection » en République démocratique du Congo. Alliance fleuve Congo (AFC) de l’ancien président de la Commission électorale nationale indépendante Corneille Nangaa (Céni) « c’est lui », a déclaré le président Félix-Antoine Tshisekedi, mettant clairement en cause l’ancien président de la République.
Ces déclarations résonnent véritablement comme la levée du voile, car les affirmations du chef de l’État sont manifestement étayées par des éléments de preuve des services de renseignement, ce qui implique des conséquences. La mise en cause de Kabila marque un tournant décisif dans les rapports que partagent l’ancien président de la République et son successeur. En tant que citoyen congolais, il est tenu de respecter la Constitution et les lois de la République. En d’autres termes, c’est à la justice de prendre les mesures nécessaires pour la suite. Alors qu’un procès est en cours impliquant Corneille Nangaa et ses co-accusés, c’est le moment du dévoilement. Kabila et tous ses complices se retrouvent ainsi exposés.
Pas de négociations avec le M23 ou l’AFC
En outre, le président affirme solennellement qu’il ne recevra jamais chez lui les membres aventureux de l’AFC, ni ceux du M23. Sa position sur ce point est extrêmement claire. « Ecoutez-moi bien, jamais, au grand jamais, tant que je serai président de la République démocratique du Congo, je n’aurai en face de moi la délégation du M 23 ou de l’AFC (Alliance fleuve Congo) pour négocier, Jamais ! ».
Avant d’ajouter : « Ce que je veux, parler avec le Rwanda pas négocier, pour demander à M. Kagame, criminel de son état, qu’est-ce qu’il a à avoir contre mon peuple ».
S’agissant de sa santé, il a rassuré : « Là, je suis en forme et prêt à revenir aux affaires ».
Pour ce qui est de la date de son retour au pays, le chef de l’Etat a répondu le plus tôt possible. « Le plus tôt possible, vous le saurez très très bientôt. Je le dis, je suis d’attaque à nouveau. Vous le saurez bientôt, je suis prêt à rentrer le plus tôt possible », a rassuré le président de la République.
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