Lors de son interview à Bruxelles avant de regagner le pays, le Chef de l’État a manifesté une détermination sans faille à ouvrir les placards et à mettre à jour les vérités cachées qui ont longtemps échappé au regard du public. Il a exprimé son intention de dévoiler les « cadavres cachés » qui symbolisent les trahisons, les pillages et les vols ayant miné la République Démocratique du Congo (RDC) depuis des années. Cette déclaration est plus qu’une simple annonce ; elle marque une étape décisive dans le processus de transformation du pays. En réalité, l’ouverture aux révélations publiques est destinée à créer une rupture significative avec le passé. Ainsi, en mettant en lumière les abus et les malversations, le Chef de l’État espère non seulement réparer les injustices historiques, mais aussi instaurer un climat de confiance et d’intégrité.
« Nous allons ouvrir les placards et dévoiler les cadavres pour montrer comment ce pays a été trahi, pillé et volé. » Ces mots de Félix Tshisekedi expriment une profonde révolte contre ceux qui ont bénéficié des richesses de la République et qui, aujourd’hui, utilisent ces mêmes ressources pour œuvrer à la déstabilisation du pays au profit de leurs intérêts égoïstes.
Au fil des ans, les problèmes structurels et les détournements de fonds ont été dissimulés derrière un écran de silence, souvent accompagné d’une complicité tacite qui s’étendait du sommet à jusqu’au bas de l’échelle. Le manque de transparence et la complicité de certains acteurs ont permis à ces pratiques de perdurer, exacerbant les souffrances du peuple et entravant le développement du pays. Aujourd’hui, le pays est en mesure de briser ce cycle de silence et de complicité.
Cette ouverture aux révélations publiques est destinée à créer une rupture significative avec le passé. En mettant en lumière les abus et les malversations, le Chef de l’État espère non seulement réparer les injustices historiques, mais aussi instaurer un climat de confiance et d’intégrité. La démarche vise à responsabiliser les individus impliqués dans ces scandales et à démontrer l’engagement du gouvernement envers une gouvernance transparente et équitable.
Le changement souhaité, qui se manifeste aujourd’hui par des alertes et des dénonciations de corruption ainsi que de détournements présumés, représente une transformation radicale par rapport à une situation passée où de telles actions étaient inimaginables. Historiquement, la RDC a vécu sous un voile de silence qui enveloppait les actes de malversation et de mauvaise gestion. Les abus étaient dissimulés sous une couverture de négligence et de complicité, empêchant ainsi toute forme de reddition de comptes et d’action corrective.
Aujourd’hui, ce silence est brisé, et la RDC se trouve à un tournant décisif dans son histoire. Le pays, en quête d’une nouvelle trajectoire qui intègre des réformes sur les plans social, économique et sécuritaire, ne peut plus tolérer les traîtres, les pilleurs et les voleurs. Le changement attendu n’est pas seulement une série de réformes mais une véritable révolution dans la manière dont la gouvernance et la gestion des ressources sont abordées. Il marque le début d’une lutte acharnée contre les abus et les malversations passés et actuels, avec une détermination à éradiquer les pratiques qui ont longtemps gangrené le pays.
Le nouveau front ouvert est un combat contre les responsables des détournements et des pillages d’hier, ainsi que contre ceux qui continuent de perpétuer ces pratiques répréhensibles. Il s’agit d’une guerre contre la corruption et la mauvaise gestion qui ont non seulement affaibli les institutions, mais aussi mis en péril le bien-être des citoyens et le développement du pays.
Le processus de transformation en cours nécessite une vigilance accrue et une détermination sans faille. Il implique non seulement la dénonciation et la punition des actes répréhensibles passés, mais aussi la mise en place de mécanismes de contrôle rigoureux pour éviter que de telles pratiques ne se reproduisent à l’avenir.
La lourde tâche de mettre en lumière ces scandales et de poursuivre les coupables incombe au ministre d’État en charge de la Justice, dont la mission a été clairement définie par le Chef de l’État. L’heure est donc à la révélation des vérités graves et à la mise en œuvre de poursuites contre ceux qui ont pillé le pays tout en se présentant aujourd’hui comme des donneurs de leçons, ainsi que contre ceux qui conspirent contre la République. Que chacun se prépare à affronter cette vérité, car le moment de la révélation est enfin arrivé.
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