La polémique croissante sur l’abandon de transformateurs déclassés par la Cimenterie de Lukala (Cilu) dans la province du Kongo Central est infondée. Selon les éclaircissements apportés par la Société nationale d’électricité (SNEL SA), ces transformateurs, anciens modèles 6,6/0,4, ne sont pas compatibles avec le réseau moderne de 15.000 V de la SNEL à Lukala, qui respecte les normes actuelles de la société. Fabrice Lusinde, Directeur Général de la SNEL, a précisé que ces équipements, datant de 1948, nécessitent un reconditionnement majeur avant d’être éventuellement utilisables, et ce, uniquement sur un réseau adapté. Par conséquent, ces transformateurs ne correspondent pas aux besoins du réseau de la SNEL, et la polémique actuelle ne repose pas sur des faits concrets. De plus, en procédant à un prétendu “don” sans avoir signé de protocole de cession, la Cilu s’est exonérée de ses obligations en matière de recyclage des huiles usées et de déclassement des équipements. En d’autres termes, la Cilu a uniquement procédé au recyclage de ces équipements vieillissants sans offrir une aide fonctionnelle à la SNEL. Aucun acte officiel de cession n’a été signé entre les deux parties.
Le directeur général de la Société nationale d’électricité (SNEL SA), Fabrice Lusinde, a mis fin à une polémique persistante en ligne concernant l’abandon de transformateurs déclassés par la Cimenterie de Lukala (Cilu) dans la province du Kongo Central.
Lors d’un entretien avec l’Agence congolaise de presse (ACP) le vendredi 16 août 2024, Fabrice Lusinde a vigoureusement rejeté les accusations qui circulaient. Il a clarifié que les transformateurs en question, anciens modèles 6,6/0,4 déclassés par Cilu, ne sont pas compatibles avec le réseau de 15.000 V de la SNEL à Lukala, qui respecte les nouvelles normes de la société. « Ces équipements, datant de 1948, nécessitent un reconditionnement avant de pouvoir être utilisés, si tant est qu’ils puissent l’être, sur un réseau adéquat », a-t-il indiqué.
Le directeur général a également expliqué que la Cilu, en procédant à un prétendu “don” sans avoir signé de protocole de cession, s’était dégagée de ses obligations en matière de recyclage des huiles usées et de déclassement des transformateurs. En d’autres termes, la Cilu a effectué un recyclage de ces équipements vieillissants, mais n’a pas fourni une aide pratique à la SNEL. Aucun acte officiel de cession n’a été signé entre les deux parties, rendant toute utilisation des transformateurs problématique et inappropriée pour le réseau de la SNEL.
En fin de compte, la polémique révélée autour de ces équipements déclassés semble davantage liée à une mauvaise compréhension des processus de cession et de recyclage qu’à une véritable négligence de la part de la SNEL. Le véritable enjeu reste le travail essentiel accompli par la SNEL pour éliminer progressivement les zones noires et améliorer la fourniture d’électricité sur l’ensemble du territoire national.
Ce travail constitue une réponse directe à la promesse électorale du chef de l’État et reflète l’engagement indéfectible de Fabrice Lusinde à relever le défi complexe de l’électricité en RDC.
Pour de nombreux observateurs, il est crucial de reconnaître et d’encourager les efforts de la SNEL, plutôt que de se concentrer sur des critiques non fondées qui détournent l’attention des réalisations substantielles et des progrès accomplis dans le secteur de l’électricité.
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