Dans la quête inlassable de la paix dans l’Est de la République Démocratique du Congo, le Président de la République, Félix Tshisekedi, a participé, samedi 17 août, aux travaux du 44ème sommet des Chefs d’État et de gouvernement de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) à Harare, au Zimbabwe. Cette présence s’inscrit dans le cadre des efforts constants du Chef de l’État pour trouver des solutions pérennes à la crise sécuritaire qui perdure dans l’Est du pays. Les questions de sécurité au sein de la SADC, et plus particulièrement la situation alarmante dans l’Est de la RDC, ont dominé les débats tant au sein de la Troïka de l’organe qu’au cours de la conférence des Chefs d’État. À cette occasion, Félix Tshisekedi a bénéficié d’un appui conséquent de la part des dirigeants d’Afrique australe, consolidant ainsi les initiatives de son gouvernement pour rétablir la paix et la sécurité dans les zones touchées par les conflits. La solidarité manifestée par les États membres de la SADC s’est traduite par plusieurs engagements concrets. En effet, le soutien politique, diplomatique, et militaire à la RDC a été réaffirmé, notamment par l’engagement continu de la SADC à travers la Mission de Stabilisation en RDC (SAMI/DRC). La présence des forces militaires de la SADC au Nord-Kivu, ainsi que la participation active des troupes combattantes d’Afrique du Sud, du Malawi et de Tanzanie, ont été saluées comme des décisions déterminantes en faveur de la stabilisation de la situation dans l’Est de la RDC. Ce sommet a ainsi non seulement renforcé les efforts du Président Félix Tshisekedi, mais a également solidifié les perspectives d’une paix durable dans l’Est du pays, grâce au soutien indéfectible de la communauté des nations d’Afrique australe.
Les travaux du 44ème sommet des Chefs d’État et de gouvernement de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), tenus samedi à Harare, au Zimbabwe, ont été marqués par des discussions approfondies sur les défis majeurs auxquels fait face la sous-région. Parmi les sujets abordés figuraient des questions cruciales telles que l’économie, l’énergie, ainsi que la paix et la sécurité.
En ce qui concerne les questions de sécurité, la situation alarmante dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC) a occupé une place centrale dans les débats. Les travaux de la Troïka de l’organe de la SADC et la plénière des Chefs d’État ont mis en lumière les défis sécuritaires persistants dans cette région tourmentée.
La ministre d’État aux Affaires étrangères de la RDC, Mme Thérèse Kayikwamba, a souligné l’importance de l’appui politique, diplomatique et militaire apporté par les dirigeants de l’Afrique australe à son pays. Elle a précisé que « l’engagement continu de la SADC à travers la Mission de Stabilisation en RDC (SAMI/DRC), ainsi que la présence de forces militaires de la SADC au Nord-Kivu, notamment les troupes combattantes en provenance d’Afrique du Sud, du Malawi et de Tanzanie, figurent parmi les décisions prises par les Chefs d’État en faveur de notre pays ».
Cet engagement témoigne de la solidarité régionale face à la crise sécuritaire qui sévit dans l’Est de la RDC, une solidarité qui se traduit par des actions concrètes visant à rétablir la paix et la stabilité dans cette zone stratégique. Les efforts concertés des États membres de la SADC pour soutenir la RDC sont un signal fort de leur détermination à contribuer à la résolution de cette crise.
Par ailleurs, la ministre d’État a également abordé la question de l’épidémie de Mpox qui frappe la RDC. La SADC a exprimé sa vive préoccupation face à cette situation sanitaire et a réitéré son engagement à soutenir une riposte rapide et efficace, s’inspirant des leçons tirées de la gestion de la pandémie de COVID-19.
Ce sommet a également été marqué par un changement à la présidence de la SADC. Le président du Zimbabwe, Emmerson Mnangagwa, a été investi président en exercice de l’organisation, succédant ainsi à Joao Lourenço, président de l’Angola, qui lui a remis les symboles de la présidence tournante.
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